Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 19/11/2010 | Lire l'article original
Nous continuons à enregistrer des cas essentiellement au niveau de Pointe-Noire et du Kouilou, qui constitue l'épicentre de l'épidémie. Nous avons encore un certain nombre de cas tous les jours. L'évolution globale, que nous avons examinée, nous montre que même si nous sommes en train d'enregistrer de nouveaux cas, ce qui est très important c'est que le nombre de décès commence à réduire tous les jours », a précisé Youssouf Gamatié au terme de la réunion du comité.
Par ailleurs, il a souligné l'importance de la vaccination pour protéger la population, arrêter la propagation du virus et l'éliminer radicalement. « Le vaccin a été bien examiné : on sait qu'il est sûr, efficace et qu'il protège de façon efficace contre ce poliovirus », a-t-il assuré.
Youssouf Gamatié a donné quelques informations pratiques sur la prise du vaccin. Après avoir reçu les deux gouttes de vaccin, la personne se fait marquer son auriculaire gauche. Ce marquage est très important, car il permettra aux moniteurs de comptabiliser les personnes qui ont été vaccinées, afin d'avoir une bonne évaluation de la campagne en cours et de mieux préparer celle à venir dans quelques semaines.
« Il n'y a pas de risque de surdosage avec le poliovirus sauvage : même quelqu'un ayant reçu son vaccin de routine, notamment les enfants, doit recevoir son vaccin dans le cadre de cette campagne, car nous sommes dans un contexte épidémique », a-t-il conclu.
Rappelons que le Comité national de crise regroupe les autorités gouvernementales, locales, l'OMS et les services techniques de la lutte épidémiologique.
Nancy France Loutoumba
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux