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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 19/11/2010 | Lire l'article original
C’est ce qui revient très souvent dans les différents entretiens accordés à la presse par la plupart des spécialistes de la reproduction du pays. Paradoxalement, les chiffres illustrant cette réalité continuent d’être aussi rares que « les dents d’une poule ». Et pourtant, il est de notoriété publique que l’homme n’est pas aussi innocent qu’il veut bien le faire croire. En effet, aux dires des spécialistes de la reproduction, il y a beaucoup plus d'hommes infertiles qu'on ne le croit.
Un homme sur cinq concerné
Cette statistique isolée, relative à l’infection la plus répandue chez les patients infertiles, est disponible sur le blog d’un internaute et corroborée par M. Axel Koblan Avoni, tradipraticien bien connu du milieu médical et spécialisé dans les affections liées aux troubles de la reproduction. « L'infertilité masculine en Côte d'Ivoire est liée à un problème d'infection. Il y a un germe particulier qu'on appelle le chlamydia trachomatis, qui est à l'origine des déformations des spermatozoïdes, et c'est cette même bactérie qui bouche les trompes des femmes », explique ce dernier. Le blog, quant à lui, révèle, sur la base d’une étude menée par le Dr Diahou N’guessan (Phytopharmacologue), qu’environ 20% des patients masculins seraient positifs au Chlamydia Trachomatis responsable de la Chlamidiose, maladie sexuellement transmissible très fréquente se manifestant par des infections génitales.
Peu de nouvelles…mauvaises nouvelles
A la direction de la coordination du Programme national de la Santé, de la reproduction et de la planification familiale (Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique), aucun chiffre n’a véritablement pu être communiqué.
Le manque de chiffres officiels sur les troubles de la reproduction au niveau des hommes, n’est pas fait pour arranger les choses, dans une sphère socioculturelle où la femme continue d’être indexée. Une culture qui ne considère pas que l'homme puisse être infécond, et qui encore confond virilité et fécondité.
Ghislaine ATTA
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