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Plus de 100 millions pour faire face au choléra

Mutations | Cameroun | 18/11/2010 | Lire l'article original

Ce financement octroyé par la France servira à la mise sur pied d’un projet communautaire de lutte contre cette maladie dans le septentrion. En moins d’un mois, le nombre de morts de choléra s’est alourdi. En effet, l’on est passé, selon les chiffres officiels communiqués mardi dernier par le ministre de la Santé publique (Minsanté) André Mama Fouda de 559 morts (sur 8.678 cas) en date du 19 octobre, à 600 (sur 9.539 cas) décès enregistrés au 13 novembre dernier,. Jusque là épargnée par l’épidémie qui s’est déclarée dans le pays depuis le 6 mai dernier, la localité de Beka dans l’arrondissement du même nom dans le Faro (Nord), est désormais touchée par la maladie.

Située à 5 km de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, cette localité, fortement enclavée, a récemment enregistré 3 décès sur une trentaine de cas. «Il y a une dizaine de jours, une famille est allée au Nigeria et au retour, tout le village a été infecté. Nous n’en avons été informés que tardivement car, l’accès à cette zone est difficile par route», indique André Mama Fouda

Malgré ces nouveaux cas, le ministre affirme toutefois que «l’épidémie est en régression». «En fin octobre, on est à 31 cas par jour contre 85 en fin septembre», justifie André Mama Fouda. Ainsi, si l’on en croit ce dernier, au regard du Plan d’action contre le choléra qui a été adopté par le gouvernement camerounais, l’on peut dire que «la phase de crise s’achève». Par conséquent, on rentre donc la seconde phase dite «post-crise». Phase dans laquelle, souligne le Minsanté, s’inscrit le projet communautaire de lutte contre le choléra dont la convention a été signée mardi dernier à Yaoundé entre le Minsanté et l’Ong Care international. C’était en présence de l’ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain.
Financé à hauteur de 116 millions de Fcfa par la France (50.5 millions Fcfa prélevé sur le Fonds social de développement de l’ambassade de France au Cameroun et 65.6 millions de Fcfa à partir du C2D santé dont le financement est mis en œuvre par l’Agence française de développement), ce projet sera centré uniquement sur l’Extrême-Nord et le Nord, les deux régions les plus touchées par l’épidémie, avec respectivement 578 décès pour 8.915 cas, et 20 décès sur 385 cas.

Développement sectoriel

Ce financement permettra à Care, pour sa longue expérience de travail auprès des communautés villageoises dans le septentrion, d’appuyer les actions du Minsanté en termes de mobilisation et de sensibilisation communautaire avec la formation d’agents d’hygiène communautaire, de traitement des puits et des latrines, de formation des populations aux règles élémentaires d’hygiène et, au recours précoce aux soins par les populations en cas de symptômes identifiables.

«Ce projet permettra (ainsi) de réduire l’impact du choléra et des maladies hydriques dans la partie septentrionale du pays», affirme Anne Perrot, la directrice de Care au Cameroun. Pour Bruno Gain, si on ne peut que se féliciter des mesures prises par le gouvernement camerounais pour combattre le choléra, «il est clair qu’au-delà de ces mesures, des investissements importants devraient être entrepris en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement si le Cameroun veut éradiquer durablement et efficacement l’épidémie.»
Pour le plénipotentiaire français, «au-delà de l’indispensable sensibilisation des populations sur l’hygiène et la salubrité», cela signifie que le Cameroun doit adopter une politique de développement sectorielle ambitieuse, notamment dans les zones rurales et «qui soit dotée de moyens conséquents pour soutenir l’accès à l’eau des populations», réhabiliter des forages en panne, creuser et traiter des puits, construire des latrines, améliorer le réseau d’adduction d’eau.

Patricia Ngo Ngouem

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