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Revue de presse de Santé tropicale

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Prise en charge des maladies cardiovasculaires : vers le relèvement du plateau technique

Le soleil | Sénégal | 27/11/2010 | Lire l'article original

Le Sénégal pourrait entrer dans une ère révolutionnaire de prise en charge des maladies cardiovasculaires. Le ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada, a annoncé le relèvement des plateaux techniques des services de cardiologie. Celui de l’Hôpital Aristide Le Dantec sera doté d’un appareil d’angiographie en 2011. Plus de 200 participants au 2e Congrès international de la Société sénégalaise de cardiologie (Sosecar) ont tiré la sonnette d’alarme.

L’insuffisance cardiaque prend de l’ampleur un peu partout à travers le monde. Cette maladie liée à un dysfonctionnement du cœur déroule son lot de conséquences. L’insuffisance cardiaque est indexée dans l’augmentation des morts subites. L’infarctus massif, l’embolie pulmonaire massive, l’hémorragie cérébrale cataclysmique, la rupture aortique sont des morts subites liées à l’insuffisance cardiaque. Classée dans la catégorie des affections « fréquentes et graves », l’insuffisance cardiaque est souvent rythmée par une morbidité et une mortalité effarantes dans les pays sous-développés.

Enrayer la propagation des maladies

La survie pour un an, à tous les stades confondus, est de l’ordre de 65 %. « De nos jours, les maladies cardiovasculaires pointent à la première place chez les adultes. Les taux de mortalité et de la morbidité liés à l’insuffisance cardiaque sont très élevés. Les maladies cardiovasculaires sont l’épidémie du 3e millénaire », révèle le Pr. Serigne Abdou Bâ. La cherté du traitement valide la pertinence de mettre l’accent sur la prévention. Dans cette option, le gouvernement du Sénégal attend des spécialistes venus de plusieurs continents, les propositions concrètes pour enrayer la propagation des maladies cardiovasculaires. Le Sénégal qui a déjà commencé la lutte, va amorcer un nouveau virage dès 2011. Le ministre de la Santé et de la Prévention a annoncé le relèvement du plateau technique des services de cardiologie. Celui de l’Hôpital Aristide Le Dantec sera équipé d’un appareil angiographie qui ouvrira une nouvelle page dans la prise en charge de ces pathologies. « Nous allons travailler à renforcer le plateau technique des services de cardiologie, en dotant notamment celui de l’Hôpital le Dantec, en 2011, d’une angiographie qui va révolutionner la prise en charge des maladies cardiovasculaires dans notre pays », a dit Modou Diagne Fada.

Les cardiologues ont rendu hommage au président d’honneur du Congrès, le médecin colonel, Mady Oury Sylla. Ce militaire né à Dagana en 1932, qui a étudié à l’Ecole William Ponty de Sébikotane, a décroché son doctorat à l’Ecole de santé Navale de Bordeaux en 1966. Spécialiste en hémodynamique cardiovasculaire, il a été, tour à tour, chef de Clinique au Centre hospitalier universitaire de Dakar, chef de Clinique assistant associé, à la Faculté de médecine de Dakar. Elevé Grand officier de l’Ordre national du Lion, Chevalier de l’Ordre du Mérite Espagnol et Docteur Honoris Causa de l’Université de Bordeaux, Mady Oury Sylla fut aussi le représentant de l’Oms au Cap-Vert et au Burundi.

Mady Oury Sylla a rappelé les écueils qui ont rythmé la création du service de cardiologie de l’Hôpital Aristide le Dantec. « Lorsque le Pr. Kouyaté a obtenu son doctorat, le doyen lui dit qu’il n’avait pas besoin de cardiologue mais d’un médecin qui soigne la dysenterie et le paludisme. La mise en place de ce service n’a pas été facile », a-t-il témoigné.

Idrissa SANE

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