Le ministre Aka Aouélé Eugène a déclaré que cet atelier s’inscrit dans le cadre de la finalisation des documents de politique et de plan d’action intégré de prévention et prise en charge des maladies chroniques non transmissibles en Côte d’Ivoire.

Pour le représentant de l’OMS, Dr. Mamadou Ball, cette initiative vient à point nommé pour renforcer les outils de prévention des maladies non transmissibles. « L’objectif principal de cet atelier est de doter la Côte d’Ivoire d’outils stratégiques inspirés des six objectifs mondiaux pour la prévention des maladies non transmissibles en Côte d’Ivoire à travers un système renforcé », a-t-il indiqué, louant l’action du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique qui prend ainsi l’engagement de mieux lutter contre ces maladies.

Selon une enquête réalisée en 2005, la tranche d’âge de la population la plus touchée par ces maladies chroniques oscille entre 15 et 64 ans. Le ministre Aka Aouélé a estimé que « cette situation est due à la généralisation des facteurs de risques liés au mode de vie sédentaire, la faible consommation de fruits et légumes au profit des matières grasses animales, l’abus du sel et du sucre dans l’alimentation quotidienne ainsi que l’abus des boissons alcoolisées et la consommation du tabac. »

Le Représentant de l’OOAS), Dr Thiam Ismaël, a souligné que les pays africains doivent s’investir davantage, car « ces maladies prennent le pas sur les maladies transmissibles ». Avant d’insister sur le fait que « le problème que constituent les maladies chroniques doit être pris avec beaucoup de sérieux dans nos Etats ».

Sandra N’daw

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