Les pharmaciennes sont appelées à intensifier la formation continue, à mettre leur énergie en œuvre pour la mise en place d'un réseau inter africain des associations féminines pharmaceutiques, et à soutenir toutes les actions de leur profession.

Une conférence débat s'est tenue à l'occasion de cette journée, ainsi qu'une représentation de théâtre sur le danger du médicament de la rue. Parmi les communications de cette journée, citons celle sur le médicament de la rue et l'automédication comme facteur mondial. Le marché des médicaments de la rue s'élève à 60% des produits pharmaceutiques vendus selon l'Organisation mondiale de la santé. Les causes sont le coût élevé du Fcfa, le chômage, les guerres civiles. Ces médicaments de la rue ont des conséquences néfastes sur le plan sanitaire, économique, social, professionnel et juridique.

Dans son mot de circonstance, la présidente a indiqué que « les pharmaciennes voudraient aujourd'hui prendre à cœur des projets de formation pharmaceutique organisés en faveur des jeunes et des femmes sur des thèmes comme le Vih/sida, le paludisme, les maladies diarrhéiques, le diabète, le cancer et l'hypertension artériel ».

L'association procédera du 6 au 7 décembre, au dépistage du cancer du col de l'utérus au service de carcinologie du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville. « Pharmaciennes 2000 » a été créée le 11 juin 2000, pour l'intérêt professionnel. C'est une association apolitique à but non lucratif. Elle contribue à la survie du monopole de pharmacie, à l'amélioration de la qualité des soins de la population, ainsi qu'à renforcer les capacités de ses membres en vue de leur implication dans les espaces professionnels pharmaceutiques.

« Pharmaciennes 2000 » compte au total 38 membres et mène des activités visant à la consolidation des liens entre ses membres et le volet social. Elle organise notamment des séminaires de formation sur la vente illicite des médicaments et ses dangers.

Lydie Gisèle Oko

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