Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Souffrez-vous de crises hémorroïdaires ? - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

VIH-SIDA au Bénin : les rapports sexuels à risque sont passés de 47,2% en 2005 à 86,3% en 2008

Fraternitébj | Bénin | 25/01/2011 | Lire l'article original

Selon l’étude de santé démographique et géographique (ESDG), le taux de prévalence à l’infection du Vih-Sida chez les jeunes est de 0,1% et le taux de prévalence des Infections transmissibles est de 1,9% . Cette étude révèle aussi qu’il y a persistance voire aggravation des comportements à risque chez les jeunes et adolescents ces dernières années avec une augmentation des rapports sexuels à risque.

Le phénomène « Wolosso » avec la prolifération des bars climatisés et des boites de nuit, la partouse, la tontine DJENANAN chez les étudiantes et la mise en place progressive des réseaux d’homosexualité. Ce sont là les nouveaux comportements à risque que développent aujourd’hui les jeunes. Ces comportements qui dressent le lit à l’infection au Vih-Sida persistent dans nos villes et campagnes et exposent la population à des risques de contamination. Lors de la séance d’information organisée vendredi dernier par le secrétariat permanent du Comité national de lutte contre le Sida (Sp/Cnls), les résultats de l’Etude de santé démographique et géographique (Edsg) ont été présentés aux hommes des médias. De ces études, il ressort que les jeunes développent de plus en plus des comportements à risque, s’exposant ainsi à l’infection au Vih-Sida. En effet, les adolescents et jeunes constituent une tranche spécifique toujours touchée par la maladie. Il en a découlé des efforts croissants destinés à mettre au point ou à adapter des programmes spécifiques aux besoins et aux réalités des jeunes selon qu’ils sont dans le monde scolaire ou non, urbain ou non. Au Bénin comme un peu partout dans le monde, les adolescents et jeunes étaient au cœur des stratégies élaborées pour juguler l’expansion du VIH. Les actions en direction des adolescents et jeunes s’inspirent au Bénin du Cadre stratégique national de lutte contre le VIH/Sida/IST et la politique nationale de lutte contre le VIH en milieu jeune. Selon Flavien AIDJINOU, Chargé de la Coordination, de la Planification et du Suivi/Evaluation des programmes Santé de RABeJ/SD, près de 2/3des jeunes scolarisés ont déjà eu leur premier rapport sexuel. 7 garçons sur 10 et 6 filles sur 10 étaient déjà sexuellement actifs. L’âge moyen lors du premier rapport sexuel est de 19,1 ans (garçons : 19,6 ans et les filles : 18,5 ans). 7 jeunes travailleurs sur 10 (72,1%) étaient déjà sexuellement actifs avec 74,5% des garçons et 69,8% des filles. L’âge au premier rapport sexuel est de 16,2 ans (filles : 16,4 ans ; garçons : 16,0 ans). « L’analyse selon le niveau d’instruction fait apparaître que c’est chez les jeunes du niveau universitaire que le taux de prévalence des IST est le plus élevé (5,1%) contre 1,7% chez les jeunes du premier cycle du secondaire et 1,6% chez ceux du deuxième cycle du secondaire », a-t-il confié. Aussi, selon ESDG II, 93 % des grossesses non désirées chez les adolescentes et jeunes à Cotonou aboutissent souvent à des avortements provoqués, clandestins, réalisés dans des conditions précaires. Les adolescentes contribuent pour 21 % à la fécondité totale, c’est-à-dire qu’une (01) grossesse sur cinq (05) est du fait d’une adolescente. Les ados de 15-19 ans courent des risques plus élevés de décès durant la grossesse ou l’accouchement que les femmes âgées de 25- 29 ans. De plus, les enfants nés de mères très jeunes courent des risques élevés de morbidité et de mortalité.

Quelles stratégies adopter ?

En vue de lutter contre ces phénomènes naissants, il a été envisagée la promotion du dépistage chez les jeunes et le renforcement de leurs connaissances sur les IST et le VIH/sida. Ainsi, 53 centres de santé « amis des jeunes » ont été mis en place en 2009 dans 7 zones sanitaires avec une couverture de 19 communes et 42 264 jeunes et adolescents ont été touchés dont 5 035 dépistés. Il faut retenir selon Flavien AIDJINOU, que l’inexistence de sources fiables d’information des adolescents et jeunes en matière de sexualité conduit ceux qui ressentent le besoin de s’informer à recourir à leurs pairs ; et la faible disponibilité des services de SRAJ adaptés au profil des adolescents et jeunes favorise la propagation de ces comportements à risque. A ce propos, Flavien AIDJINOU propose trois clés à savoir : intensifier l’éducation aux compétences pratiques pour la vie y compris l’éducation sexuelle et des compétences pour les moyens de subsistance ; mettre en place des Services intégrés de santé sexuelle et de la reproduction pour les adolescents et les jeunes et pour eux mêmes ; « services amis des jeunes » ; favoriser le leadership et la participation des jeunes aux projets et programmes de lutte contre le Vih-Sida. Aussi, Flavien AIDJINOU dira qu’il est important d’intensifier les interventions de CCC axées sur les CVC à l’endroit des jeunes par les jeunes dans les écoles/Collèges et centres d’apprentissage, dans les prisons civiles et la communauté afin de préserver la SSRAJ, seul gage pour l’atteinte des OMD et un développement durable de notre pays.

Reece H. ADANWENON

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_crosspharm
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_faes
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !