Toutefois les précautions doivent être prises. J’ai remarqué que lorsqu’il y avait eu la propagation du virus H1N1, les Mauriciens ont attendu qu’il y ait un premier cas de mort pour prendre des mesures de précaution», affirme Maya Hanoomanjee, lors d’un point de presse, ce vendredi 21 janvier, au siège de son ministère, à Port-Louis.

La ministre a convoqué tous les acteurs du domaine de la santé, ce vendredi 21 janvier pour une réunion qu’elle a qualifiée «d’urgente». Maya Hanoomanjee souligne que depuis l’enregistrement du premier cas, à Quatre-Bornes, le mardi 18 janvier, plusieurs mesures ont été prises dans l’immédiat. Elle ajoute qu’il n’y a aucun autre cas suspect de Chikungunya, à ce jour.

«Nous prenons des précautions régulièrement mais j’ai quand même demandé à tous les partenaires d’intensifier les mesures. Nous avons fait des sessions de démoustication là où la patiente habite, à Quatre-Bornes et à l’hôpital Victoria. Mais l’entourage de la patiente sera également soumis à des examens pour voir si personne n’est malade», poursuit-elle.

La ministre affirme que les tests seront étendus dans d’autres régions de l’île, dans un deuxième temps. «Nous nous sommes concentrés, dans un premier temps, à la région où habite la patiente. Mais bien sure, d’autres régions de l’île seront soumis à des examens plus tard», avance Maya Hanoomanjee.

Toutefois, la ministre déplore l’absence de l’Association des médecins privés à la réunion de ce vendredi. Maya Hanoomanjee tient également à lancer un appel au secteur privé pour que les cas de Chikungunya soient recensés.
Par ailleurs, Maya Hanoomanjee soutient également que les mesures appliquées à Maurice sont également valables pour Rodrigues. La campagne de sensibilisation se poursuit et des pamphlets seront distribués à la population.

Estelle Bastien

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