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Revue de presse de Santé tropicale

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Traitement du paludisme chez les enfants: la gratuité effective

Cameroon tribune | Cameroun | 01/02/2011 | Lire l'article original

Un tour dans des formations sanitaires de Yaoundé hier a permis de se rendre compte que tout a été mis en œuvre pour le respect de cette décision présidentielle. Fadimatou Bapetel, mère de jumelles âgées de 19 mois, est tout sourire, alors qu’elle attend d’être reçue avec l’une de ses filles. Nous sommes au centre de santé catholique Notre dame de la merci de la Briqueterie à Yaoundé. Sa joie est due au fait que dès son arrivée, elle a appris qu’il serait possible qu’elle ne débourse rien pour les soins de son bébé. « D’habitude, il me fallait au moins 4000 F pour soigner l’un de mes enfants atteint de paludisme. Mais aujourd’hui, on m’a dit que si l’enfant ne souffre que du paludisme, je ne dépenserai rien », déclare la jeune femme.

Comme cette jeune maman, de nombreux parents ont fait le déplacement des formations sanitaires avec leurs enfants malades. Outre le fait que les gamins avaient réellement des soucis de santé, ce déplacement était pour beaucoup l’occasion de vérifier la gratuité du traitement du paludisme simple chez les enfants de moins de 5 ans. A l’hôpital Ad Lucem d’obobogo par exemple, dès l’entrée, de petites affiches sont visibles et parlent pour la structure : consultations, examen, traitement gratuits. Et une maman n’attend que de voir. « Comme on lui a détecté autre chose en plus du paludisme, je verrai à la fin si la facture est réduite », lance-t-elle. Pour une autre, cette mesure tombe bien. « Avec les temps qui courent, ce n’est pas toujours évident de se soigner. Donc si on passe de 5500 F à 0 F, on n’hésitera plus à se rendre à l’hôpital ».

C’est d’ailleurs pour également vérifier l’effectivité de cette gratuité que André Mama Fouda, ministre de la Santé publique, a fait le tour de certaines formations sanitaires hier, tant privées que publiques. Une descente, qui pour certains, a servi de lancement de cette mesure annoncée le 31 décembre 2010 par le président de la République. « Cette date va figurer dans l’histoire parce que le 1er février est la date de mise en œuvre de la haute décision prise par la chef de l’Etat. Nous nous sommes rendu compte que le message du chef de l’Etat a été bien accueilli. Les séances de travail que nous avons eues avec les responsables du secteur ont porté puisque les médicaments sont disponibles et les enfants gratuitement pris en charge », a déclaré le Minsanté au terme de cette ronde. Par ailleurs, André Mama Fouda a pris l’engagement d’assurer la disponibilité permanente des médicaments dans toutes les formations sanitaires agréées, tant la demande va croître.

Outre le traitement gratuit du paludisme chez les moins de 5 ans, le Minsanté s’est également intéressé aux antituberculeux, histoire de voir si les patients en attente de traitement reçoivent effectivement leurs médicaments, arrivés depuis jeudi dernier. Et il a vu des malades visiblement satisfaits.

Des parents apprécient

« C’est bien d’avoir pensé aux enfants »

Mélanie Meyanga, mère d’un enfant de 3 ans.

« Si on respecte vraiment cette gratuité, ce sera bien pour nous, parce que le paludisme est une maladie qui dérange beaucoup. Tout le temps, les enfants sont malades, même les grandes personnes. C’est pourquoi nous remercions le président de la République pour cette décision. On aurait également souhaité que le traitement soit gratuit pour les adultes. Mais c’est déjà bien d’avoir pensé aux enfants parce que les grandes personnes peuvent encore supporter. »

« Ce serait une bonne chose »

Marcel Tawou, père d’un enfant de 2 ans et demi.

« D’habitude, je dépense en moyenne 4000 à 5000 F pour traiter la paludisme chez les enfants. Maintenant, on nous a remis un ticket avec lequel on passera à la caisse après la consultation. Je n’ai pas encore jaugé la gratuité du traitement du paludisme chez les enfants. Je saurai lorsque j’aurai fini avec tous les examens et la caisse. La différence par rapport aux autres fois me permettra de savoir. Au quartier, on nous dit que c’est gratuit sur le papier, surtout qu’il y a, selon eux, des différences entre les paludismes. Maintenant que je suis sur le terrain, je vais vérifier la véracité de ces déclarations. Mais ce serait une très bonne chose si c’est vraiment gratuit.

Nous attendions le lancement »

Thérèse Mengue Nguini, major de la pharmacie à l’Hopital d’Efoulan.

« Nous n’avons pas commencé la gratuité dès le matin parce que nous attendions le lancement de cette mesure par le ministre de la Santé publique. Maintenant qu’il est passé, tous les enfants de 0 à 5 ans qui seront reçus par le pédiatre bénéficieront de cette gratuité. La goutte épaisse, qui permet de déterminer si l’enfant a le paludisme ou pas sera désormais gratuit, de même que les médicaments que nous avons déjà en stock. Pour ce qui est de la consultation, le directeur nous le dira plus tard. Nous avons également confectionné une fiche spéciale pour le suivi de ces patients. »

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