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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 07/02/2011 | Lire l'article original
C’est l’une des recommandations des pharmaciens ayant participé au séminaire-atelier sur la formation des formateurs de leurs confrères sur la dispensation des anti-rétroviraux (ARV) et autres médicaments associés dans la prise en charge de la personne vivant avec le VIH/Sida. Assises que le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Léonard Mashako Mamba, a clôturées vendredi 4 février dernier dans la salle Isidore Bakanja du Caritas développement Congo dans la commune de Gombe.
Il est question aussi, selon le président du syndicat des pharmaciens, Kionga Masoso, qui a présenté ces recommandations, d’impliquer les pharmaciens formés dans les projets de prise en charge des personnes atteintes du Sida ; de remettre aux pharmaciens formés toutes les prérogatives relatives à la dispensation des ARV dans leurs milieux respectifs de travail ; et de pérenniser ce genre de séminaire de formation pour le renforcement des capacités d’un plus grand nombre de pharmaciens.
Le président Kionga a fait remarquer en rappelant que la lutte contre le VIH/Sida est multisectorielle et concerne tout le monde. Il a émis le vœu de voir le gouvernement et les partenaires tenir compte de toutes les ressources dont la RDC dispose en matière de lutte contre les maladies et permettre à chacun d’être avec son arme de combat.
Pour sa part, le représentant de l’OMS, ONUSIDA et de SIDACTION, Dr Christian Mouala, a fait valoir que l’objectif général de ce séminaire-atelier a été « de développer les bonnes pratiques de dispensation des ARV afin que les pharmaciens dispensateurs de la formation arrivent à acquérir le savoir-faire et le savoir-être ». Cela « tout en organisant une surveillance de l’observance et des effets de médicaments ». C’est ainsi qu’au-delà des aspects pédagogiques, il a relevé le fait qu’avec cette formation, un maillon manquant de la chaîne de prise en charge des malades a été complété pour atteindre l’objectif mondial et national d’accès universel à la prévention, aux traitement et soutien des patients. Sans oublier de souligner l’intégration effective du pharmacien dans les projets et programmes du VIH/Sida.
De son côté, le ministre de l’ESU est d’avis que l’implication des pharmaciens dans l’approche de la santé publique est nécessaire. Car cela n’est pas seulement l’affaire des médecins et autres techniciens médicaux, lors de la clôture de l’atelier sur la formation des formateurs des pharmaciens sur la dispensation des anti-rétroviraux (ARV) et autres médicaments associé dans la prise en charge de la personne vivant avec le VIH/Sida.
Il a invité les participants à être de véritables formateurs de leurs confrères non seulement de Kinshasa mais aussi ceux oeuvrant dans les provinces. Car le pharmacien doit être compétent pour une bonne prestation des ARV afin de lutter contre les effets secondaires. Il sera leur interprète auprès de son collègue de la Santé publique et du gouvernement.
Mashako Mamba n’a pas manqué de rappeler le cadre de concertation mis en place par les ministères de la Santé publique et de l’ESU pour la formation des médecins et autre personnel soignant. En effet, a-t-il indiqué, une prise en compte du VIH/Sida est indispensable dès la base. L’Université étant un lieu d’excellence et de l’assurance-qualité.
Pour rappel, ce séminaire-atelier, organisé du 31 janvier au 4 février, a été rendu possible grâce au plaidoyer du Réseau Médicaments & Développement (Remed) auprès de l’OMS, ONUSIDA et de SIDACTION. Ce, avec l’apport logistique de MSH.
Par DIOSSO OLIVIER
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