Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 07/02/2011 | Lire l'article original
« L’Oms en appelle aux partenaires pour que des actions concrètes, y compris le financement du Plan d'action d'urgence, soient menées afin de relancer le système de santé dans ces zones », indique Dr. Mamadou D. Ball dans le texte. Avant d’exprimer sa préoccupation face à cette situation.
Il a souligné que si rien n’est fait certains services seront totalement fermés, notamment les services de santé maternelle et infantile et les services de vaccination de routine qui sont déjà sous fréquentés. « La couverture vaccinale pour certains antigènes (rougeole et tétanos) va encore baisser alors qu’elle était déjà très faible », a insisté l’expert.
La situation qui était déjà préoccupante avant la crise post-électorale, a été exacerbée par celle-ci. Selon le document, il est noté que depuis le début de la crise post-électorale, plusieurs membres du personnel de santé ne sont pas à leur poste dans les zones concernées. A Duekoué, dans l’ouest du pays, seulement 20% du personnel de santé qualifiés sont en place dans les structures de santé dont certaines sont presque entièrement tenues par des auxiliaires, voire des volontaires.
Cinq centres de santé de ce district (environ 30%) sont fermés. A Man, certains membres de l’équipe-cadre du district sont absents depuis le second tour de l’élection présidentielle 2010. Autre préoccupation, aucun rapport de surveillance épidémiologique n’est disponible dans cette région depuis plusieurs mois. La pharmacie du Centre hospitalier régional (Chr) de Man a été récemment victime d’actes de vandalisme et est ainsi peu fonctionnelle.
La situation n’est guère reluisante au nord, notamment dans les districts de santé de Séguéla et Mankono, où à l’occasion de la campagne de vaccination contre la fièvre jaune appuyée par l’Oms et l’Unicef, on a noté au niveau des structures de santé, une faiblesse notoire en ressources humaines qualifiées depuis le mois d’août 2010.
Par ailleurs, certains médicaments essentiels ne sont plus disponibles dans ces structures de santé. La semaine dernière, la Pharmacie de la Santé publique (Psp), opérant à partir d’Abidjan, n’a pu livrer qu’en partie les commandes de médicaments destinés à la région des Montagnes (zone ouest). Tout ceci a un impact réel sur l’accès aux soins et services médicaux.
Théodore Kouadio
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux