Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Biogaran Formation - Dossier spécial sur l'épilepsie - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Evaluation du plan national de developpement sanitaire : échec de la couverture vaccinale sur toute la ligne

Sud Quotidien | Sénégal | 10/05/2011 | Lire l'article original

Rupture de stocks de vaccins due aux retards de mobilisation des fonds. Plus de 14 450 doses de vaccins endommagées. L’objectif de 80 % visé pour la vaccination des enfants n’est pas atteint et cela est à l’origine de la recrudescence de certaines maladies. Plus grave encore, la rétention d’informations sanitaires des agents de santé a une réelle incidence dans le suivi des programmes. Tels sont, entre autres, les principaux maux dont souffre atrocement le Programme élargi de vaccination (Pev). Devant tous les acteurs et partenaires de développement, toutes ces lacunes ont été soulevées hier, au Méridien Président, à l’occasion d’une rencontre dans le cadre du suivi du Programme national de développement sanitaire.

Le système sanitaire de ce pays a réellement pris du plomb dans les ailes. Rien que l’étude externe menée sur le Programme élargi de vaccination (Pev) suffit pour déceler les grandes failles d’un système qui se cherche toujours dans la perspective des Objectifs de développement du millénaire(OMD). En présentant hier, cette étude, le Dr Abdoul Aziz Ndiaye de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a mis à nu toutes les incohérences du programme de santé pour la couverture vaccinale des enfants.

Devant les experts, les partenaires de développement et des responsables gouvernementaux, le rapport a mis en exergue le déficit criard de financement de ce programme hautement stratégique pour la survie de l’enfance. Le manque de motivation du personnel quant à l’offre de soin est en sus indéniable. Les conséquences de tout cela ont donc été étalées : faible niveau de la couverture vaccinale, non respect du calendrier vaccinal, difficulté d’accès des populations aux districts sanitaires, absence de document de politique nationale de PEV dans plusieurs districts et insuffisance de l’archivage à tous les niveaux. Sans compter le non respect par l’Etat de ses engagements, les conflits de priorités constatés entre les différents programmes de santé, la faible capacité des laboratoires au niveau des districts et une démotivation totale du personnel au niveau opérationnel.

Autant de dysfonctionnement ont été constatés par le rapport présenté par le représentant de l’Oms qui a par ailleurs déploré les grèves répétées des travailleurs de la santé, les ruptures de stock de vaccin dues au retard dans la mobilisation des fonds, et l’état obsolète de la majorité des équipements de transport. Il y’a enfin les doses de vaccins endommagées par la mauvaise conservation et l’absence de camion frigorifique pour acheminer les vaccins à l’intérieur du pays ainsi que les insuffisances de coordination constatées dans la communication entre le Service national de l’information et de l’éducation pour la santé (Sneips) et la Direction de Prévention Médicale (DPM).

Ce diagnostic catastrophique dont la liste des symptômes est déjà si longue a été présenté devant le ministre de la santé et de la prévention, Modou Diagne Fada. Ce dernier a salué d’abord la fiabilité de cette étude menée par des partenaires sur le terrain dans son secteur. En tant qu’autorité de tutelle ainsi directement interpellée, le ministre s’est engagé à prendre toute une batterie de mesures et à sévir.

Mais pour commencer par le commencement, Diagne Fada a interpellé tous les directeurs de programmes invités à déclarer les fonds reçus des bailleurs et donner une échéance à cette directive publique. Tout en brandissant des menaces contre les contrevenants, le ministre a promis de réorganiser son département pour être en phase avec les besoins de l’heure. En ce qui concerne les ruptures de stock de médicaments dues aux lenteurs administratives, il a rappelé que le chef de l’Etat avait déjà donné des instructions fermes au Premier ministre pour certains médicaments d’urgence.

Cheikh Tidiane MBENGUE

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

vig_epu2
Place de la bithérapie dans la prise en charge de l'hypertension artérielle - Professeur Dadhi Balde, cardiologue - Guinée

encart_diam_bouchara
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_ferrer
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !