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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé publique : alerte contre la flambée de chikungunya à Brazzaville

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 13/06/2011 | Lire l'article original

Le directeur général de la Santé, Alexis Élira Dokékias, a indiqué, le 13 juin à Brazzaville, que des analyses réalisées au laboratoire de référence sous-régional de Franceville (Gabon), ont confirmé de nombreux cas de maladie dus au virus de chikungunya. « Sur quarante-huit prélèvements analysés, plus de 58% de cas ont confirmé la présence du virus de chikungunya », a-t-il indiqué au cours d'une conférence de presse.

Au total, plus de 900 plaignants ont été identifiés par le comité technique chargé de la gestion des épidémies à la date du 12 juin. Aucun cas de décès n'est encore signalé. Les zones de Brazzaville actuellement les plus touchées par la maladie sont le premier arrondissement, Makélékélé, notamment dans les quartiers périphériques de Nganga-Lingolo, Loua, Madibou, Massissia, Mafouta et un peu dans le centre dudit arrondissement. Plusieurs cas, près de 150 selon les autorités sanitaires, sont également constatés dans le 7e arrondissement, Mfilou. À Bacongo, des cas sont également signalés, dont la plupart proviendraient de Makélékélé, puis à Moukondo, dans le quatrième arrondissement, Moungali, dans la zone frontalière à Mfilou. Les quartiers nord de la capitale semblent épargnés par le virus à l'heure actuelle, néanmoins, un cas a été signalé à Ouenzé, en provenance de Makélékélé.

Interrogé sur la dangerosité de cette maladie, le directeur général de la Santé a indiqué : « Le chikungunya est une maladie bénigne, mais elle fait mal. Cependant, l'autre variante qui peut être dangereuse est la dengue (transmise par le même vecteur, NDLR) ; elle peut provoquer des saignements et des hémorragies graves. » Le chikungunya est transmis de manière indirecte par un moustique appelé aedes albopictus, dit moustique-tigre.

La maladie, visible après une période d'incubation allant de 3 à 7, voir 14 jours, se manifeste par une forte fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs aux articulations et musculaires, des éruptions sur la peau, parfois des nausées, de la fatigue, des petits saignements du nez et des gencives, ou de la diarrhée.

Les autorités sanitaires invitent toute personne ayant constaté ces signes à se rendre à la structure sanitaire la plus proche, où les médicaments sont disponibles. Mais, les Brazzavillois doivent surtout être attentifs à leur hygiène corporelle et environnementale : porter des vêtements à manches longues ou utiliser des crèmes et pulvérisateurs répulsifs antimoustiques si possible. Ils doivent surtout éliminer de leur environnement les gîtes de moustiques, comme les récipients usés, les vieux pneus, les troncs d'arbres, ou les boîtes vides abandonnées dans des endroits humides, etc.

La prise de paracétamol et le repos sont également conseillés, mais l'aspirine est interdite. Pour rappel, des pays voisins du Congo, tels que la RDC et le Gabon ont connu des épidémies similaires au cours des cinq dernières années.

Thierry Noungou

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