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Revue de presse de Santé tropicale

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Oreilles, yeux, visage…: comment améliorer l’offre de soins

Cameroon tribune | Cameroun | 12/06/2011 | Lire l'article original

La question était au cœur du congrès des spécialistes de ce secteur de la médecine, tenu samedi dernier à Yaoundé. Oto-rhino-laryngologie (ORL) et chirurgie cervico-faciale. Une terminologie aussi difficile à décrypter qu’à prononcer, pour désigner ces spécialistes qui traitent autant les problèmes d’oreille, de nez, de gorge que les interventions sur le visage et le cerveau.

Pourtant, malgré la relative méconnaissance de la discipline, l’expertise de ces médecins spécialisés est l’une des plus sollicitées au Cameroun, avec plus de 3000 consultations et quelques 200 interventions chirurgicales dans ce domaine, chaque mois. Problème, malgré cette forte demande qui tend plutôt à s’amplifier, le nombre de spécialistes présents au Cameroun, 31, et leur répartition géographique – 81% à Yaoundé et à Douala, sont largement insuffisants pour faire face. En ouvrant samedi dernier le 11e congrès de la Société camerounaise d’ORL et de chirurgie cervico-faciale (SCORL), mouvement regroupant les spécialistes camerounais de cette discipline, cette question du renforcement des capacités d’interventions dans le secteur, était au centre des débats.

Dans son mot d’ouverture, le représentant du ministre de la Santé publique a en effet relevé l’un des axes majeurs de la politique sectorielle de la santé, qui préconise « que l’offre des soins de santé en général, et des soins spécialisés en particulier, se rapproche de plus en plus et de façon équitable, de toutes les couches sociales, où qu’elles se trouvent ». Dans ce sens, les actions de la SCORL ont permis d’améliorer l’offre en ressources humaines, grâce notamment à l’instauration d’un Master en ORL depuis cinq ans à la faculté de médecine de Yaoundé, permettant ainsi d’étoffer les personnels d’appui dans ce secteur. Mais surtout, depuis l’année académique 2007 – 2008, de jeunes médecins sont admis sur concours à un cycle de spécialisation ouvert à la FMSB de Yaoundé. Ce qui permettra en 2012, d’avoir la première cuvée des spécialistes ORL et chirurgie cervico-médicale, formés directement sur place. Jusqu’ici, de telles formations n’existaient qu’à l’étranger. Et l’insuffisance de spécialistes, dans une branche comme l’audioprothèse par exemple, faisant en sorte que l’activité reste sous le giron d’experts venus de l’étranger et en mission, avec des coûts de prestations élevés (entre 750.000 et 1,5 million de F).

Au-delà de ce volet formation, la SCORL pose également sur la table nombre de besoins matériels, comme l’équipement des formations sanitaires en matériels de diagnostic sur l’ensemble de territoire, ou encore le renforcement des services ORL et laboratoires de dissection. Autant de choses à même d’améliorer les prestations et la prise en charge, y compris dans les zones les plus reculées.

Placés sous le thème « ORL et multidisciplinarité », les travaux de samedi dernier, sous la forme d’une formation continue, ont été ouverts aux autres métiers de la santé. Ce, explique le Pr. Geneviève Bengono, en raison de la transversalité de cette discipline qui s’appuie sur d’autres spécialités médicales comme la radiologie, la biologie, l’ophtalmologie ou encore l’oncologie. Une approche d’ouverture qui vise également à en améliorer l’impact.

Eric ELOUGA

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