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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 05/07/2011 | Lire l'article original
La Société congolaise de gynécologie et d’obstétrique (Scogo/ro) est déterminée à réduire le taux de mortalité maternelle et néonatale. Cette déclaration est de la directrice du Programme national de santé de la reproduction (PNSR), Marie-Louise Mbo. Elle l’a fait savoir au cours de la matinée scientifique organisée le samedi 2 juillet 2011. Les participants à cette matinée ont réfléchi sur les stratégies à mettre en œuvre afin de réduire la mortalité maternelle dans les structures de santé. Organisée par la Scogo/ro, cette matinée a connu la collaboration du PNSR et l’appui du Fonds de Nations unies pour la population (UNFPA), du DKT ainsi que celui de l’IRC.
A l’issue des échanges, les participants se sont accordés sur les stratégies à mettre en œuvre pour diminuer le taux de mortalité maternelle et néonatale en République démocratique du Congo, étant donné que la RDC est comptée parmi les pays ayant le taux de mortalité maternelle élevé.
Parmi les recommandations formulées, on peut noter l’utilisation régulière de la trousse d’urgence de sang. Les participants ont recommandé en outre que les patients puissent rompre avec ce qu’ils ont qualifié de tourisme médical.
« Les décès maternels sont signalés durant toutes les trente minutes », a reconnu la directrice du PNSR. Marie-Louise Mbo qui a, par la suite, renseigné que le ministère de la Santé publique fournit des efforts considérables afin de réduire la mortalité maternelle et infantile. Et à ce sujet, a-t-elle renchéri, tous les acteurs de terrain doivent focaliser leur attention sur les stratégies à mettre en œuvre pour sauver des vies humaines. Pour elle, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile doit constituer une préoccupation majeure pour tous les acteurs de terrain.
S’agissant de l’analyse des causes de la mortalité maternelle et infantile, les participants ont unanimement reconnu que la principale cause indiquée pour la mortalité maternelle et infantile en RDC demeure l’hémorragie du post-partum.
Concernant les expériences vécues au fil du temps par différents acteurs de terrain, il faut noter que les représentants de toutes les structures médicales ont affirmé avoir connu des cas de décès maternel et infantile. Aux Cliniques universitaires de Kinshasa par exemple, 18 cas de décès ont été enregistrés en 2010, sur un ensemble de 852 cas d’accouchements enregistrés. En plus, 89% des cas d’accouchements à problèmes connus étaient constitués des transférés. Près de 67% des patients décédés étaient « multipares ».
Dans son intervention, le représentant de l’Hôpital général provincial de référence de Kinshasa (HGRPK), le docteur Muyila a proposé la méthode dite de kangourou. Une stratégie qui consiste à serrer le nouveau-né prématuré pendant longtemps contre la poitrine de sa mère. « Cette stratégie a déjà sauvé des milliers de vies humaines à travers le monde », a-t-il fait savoir.
A noter que ce genre de matinée scientifique pourra régulièrement être organisé, dans le cadre de la sensibilisation à la réduction de mortalité maternelle et infantile en République démocratique du Congo.
Olivier Kaforo
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