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Revue de presse de Santé tropicale

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Lutte contre la rage humaine en Côte d’Ivoire : l’INHP et Sanofi Pasteur vaccinent dès demain

Notre Voie | Côte d'Ivoire | 05/07/2011 | Lire l'article original

Le top départ de la première grande campagne nationale de vaccination contre la rage humaine sera donné officiellement demain, mercredi 6 juillet à l’initiative de l’institut national d’hygiène publique (INHP) et du laboratoire Sanofi Pasteur. L’information a été donnée mercredi dernier au maquis Du Val (Cocody) au cours d’un atelier d’information et de sensibilisation des journalistes spécialisés dans les questions de santé.

En effet, durant un mois, la population ivoirienne ( enfants et grandes personnes) est invitée à se rendre dans les antennes de l’INHP partout sur l’ensemble du territoire national pour se faire vacciner contre la rage dans le cadre d’un schéma pré-exposition contre une morsure d’un animal (chien, chat, singe…) atteint de rage. Pourquoi doit-on se faire vacciner contre la rage ? Selon le Pr TIEMBRE Issaka, responsable du centre antirabique de l’institut national d’Hygiène Publique, point focal AfroREB (Bureau africain des experts contre la rage), Côte d’Ivoire, « parce que c’est une maladie redoutable et mortelle à 100% une fois la maladie déclarée». « Malgré tous les progrès réalisés sur le plan scientifique et médical a-t-il poursuivi, la rage demeure un problème de santé publique majeur particulièrement dans les pays en développement et singulièrement en Afrique. En effet dans ces pays, le réservoir animal de la maladie n’est pas suffisamment maîtrisé, la prise en charge des personnes exposées au risque d’infection rabique n’est pas parfois réalisée à cause de l’ignorance des populations et des difficultés d’accès au traitement.» De fait, on constate selon l’OMS qu’en en Afrique, 25 000 personnes dont 90% d’enfants, meurent de rage chaque année (soit 1 décès toutes les 20 minutes).

En Côte d’Ivoire, des cas de rage humaine sont fréquemment notifiés par les services du Pr. Tiembré. Ainsi, 3 cas de rage humaine selon lui, ont été notifiés en 2006, 7 cas en 2007, 13 cas en 2008 et 6 cas en 2009. Au cours de l’année 2010, 2 cas de rage humaine ont été enregistrés dans le district sanitaire d’Alepé. En 2010, poursuit-il, plus de 5000 personnes exposées à la rage ont été prises en charge par les services de santé sur l’ensemble du pays. Pour le premier semestre 2011, si aucun cas de rage humaine n’a fort heureusement pas encore été notifié, plus de 1891 cas d’exposition à la rage humaine ont été pris en charge par l’Institut national d’Hygiène Publique. « Les enfants payent le plus lourd tribu à cette maladie négligée du fait de leur proximité avec les animaux et de leur méconnaissance du danger que représentent les animaux de compagnie que sont le chien et le chat. Il faut par ailleurs signaler que du fait du long délai entre l’exposition et la survenue des premiers symptômes, en moyenne 3 semaines, la rage peut être méconnue et sous notifiée. C’est pourquoi, tout doit être mis en œuvre pour que la rage ne soit plus ignorée par nos populations », a soutenu le responsable du centre antirabique de l’INHP. De son côté, Dr Ekra Daniel du ministère de la santé et de la lutte contre le sida a salué la collaboration du laboratoire Sanofi Pasteur depuis sa direction régionale. En effet, le laboratoire a financé selon lui, l’ouverture de plusieurs centres antirabique dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire (Adzopé, Soubré). Pour cette opération, le vaccin antirabique a subit une baisse de 50% sur son prix de cession qui est de 32.000fcfa en période normale.

Coulibaly Zié Oumar

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