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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 15/07/2011 | Lire l'article original
Ainsi, au terme de la première vague d’action qui s’est déroulée du 16 avril au 31 mai dernier, un certain nombre d’axes ont été empruntés en vue d’apprécier l’effet de la mesure d’exemption de paiement sur l’utilisation des services de santé, ainsi que sur le coût des prestations sanitaires.
Les résultats de l’étude présentés par le Dr. Raymond N’doli, directeur général adjoint de la Santé, font état de ce que la mesure d’exemption de paiement des soins décidée par le gouvernement ivoirien « a été opportune et justifiée par la situation de précarité généralisée de la population créée par la crise post-électorale ».
En outre, cette décision qualifiée de « courageuse » par le représentant pays de l’Oms en Côte d’Ivoire, Mamadou Ball, a été bien accueillie par la population qui, a démontré sa demande des services de santé par une fréquentation massive des établissements de soins pendant toute la période concernée, s’est réjoui le Dr. N’doli.
En revanche, a-t-il déploré, l’offre de soins a souffert au plan quantitatif et qualitatif par la faible satisfaction des besoins en médicaments et intrants stratégiques des hôpitaux. D’où les pénuries constatées en plusieurs établissements.
La crise post-électorale, de décembre 2010 à avril 2011, a conduit le gouvernement ivoirien à décider de l’exemption de paiement des soins du 16 avril au 31 mai 2011 par les usagers des établissements sanitaires publics, parapublics et communautaires conventionnés. Mais l’ampleur des besoins a conduit le Président de la République à décréter la gratuité des soins « jusqu’à nouvel ordre ».
Ghislaine ATTA
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