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L'express de Madagascar | Madagascar | 21/07/2011 | Lire l'article original
La coordonnatrice nationale de la SALFA/Palu, Dr Joséphine Ramanampamonjy, a mentionné que le taux de mortalité est encore élevé à Madagascar.
« La lutte contre le fléau n’est pas la seule affaire du personnel de la santé. Les différentes entités sont aussi responsables. On attend surtout l’engagement des communes et des agents communautaires », a-t-elle exhorté.
Adhésion
D’après les enquêtes démographiques sanitaires, le taux est de 72 cas de décès pour 1 000 habitants. Le chiffre est en baisse mais il reste important. Un défi est lancé afin de le réduire à 1 décès pour 1 000 habitants en 2012. L’objectif consiste à éradiquer le fléau en 2015. Toutefois, les centres de santé dans les communes rurales sont encore peu nombreux.
Plus de 70 % de la population vit en zone d’endémicité palustre. La maladie figure parmi les 10 problèmes de santé prioritaires (PSP). Elle est le deuxième motif de consultation externe et la première cause de mortalité hospitalière.
Les statistiques au niveau de la région Boeny font état de 5 365 cas de palu, l’année dernière, contre 11 565 en 2009. Ils étaient encore 68 875 paludéens en 2008, selon Andrialalasoamahafaly, assurant l'intérim à la direction régionale de la Santé publique à Mahajanga.
Ainsi, pour pouvoir atteindre le défi, l’adhésion des entités à tous les niveaux est exigée. C’est pourquoi, l’engagement des leaders d’opinion dont politiques et administratifs, religieux, traditionnels dans la lutte contre le paludisme, est important.
Les recommandations internationales, suite à la déclaration d’Abuja, Nigeria, mentionnent que le paludisme est une cause de morbidité et de mortalité inévitable.
La SALFA s’occupe de neuf régions, dont Boeny, dans le projet de lutte contre le paludisme. Global fund le finance depuis 2004. Une élection des membres du comité régional a également eu lieu pendant l’atelier.
Vero Andrianarisoa
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