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Enquête : le visage de l’excision en Guinée avec le projet Espoir

Guinée Conakry Info | Guinée | 05/09/2011 | Lire l'article original

La Guinée, est un pays de l'Afrique Occidentale dont la population est à 51% féminine (RGPH 1996). Les femmes y subissent à 96% les mutilations génitales féminines (EDS, 2005) et (Etude TRaC PSI, 2009). Malgré la promulgation d’une loi sur la santé de la reproduction en 2000 interdisant leur pratique et la publication des textes d’applications pour l’interdiction des MGF/Excision dans le code de l’enfant en 2010 ; cette prévalence reste encore l’une des plus élevée en Afrique...

Le but de cette étude TRaC de 2011 est de comparer le niveau de l’évolution des indicateurs du projet ESPOIR, un consortium composé de Pathfinder International, Population Services International Et Tostan International dans la lutte contre les MGF/Excision en Guinée, sous le financement de l’USAID. L’enquête TRaC de base a été réalisée en 2009, sous le financement de la KfW

La méthodologie

La taille de l’échantillon pour cette étude était de 4403 personnes en charge des filles en âge d’être exciser de 4-12 ans sur le territoire national. Elle a été calculée de façon à pouvoir estimer le niveau des indicateurs. Elle a été repartie proportionnellement à la taille de la population au niveau de chaque région naturelle y compris Conakry. Au total, 4407 personnes ont été interviewées en juin 2011. En août 2009, 4143 personnes ont été interviewées sur le territoire national. Les analyses ont été faites en utilisant le logiciel SPSS. Etant donné que cette enquête est le deuxième passage, les niveaux des indicateurs ont été calculés en comparant les données à celles du premier passage réalisé en 2009.

Les résultats

Les résultats de l'analyse montrent globalement que les intentions en faveur de la pratique des mutilations génitales féminines sont en baisse au niveau national. En effet, parmi les personnes qui avaient les filles non excisée, 61% avaient l’intention de les exciser en 2009, cette proportion est passée à 53% en 2011. Malgré qu’elles soient encore particulièrement très fortes en Basse Guinée, on note une baisse des intentions d’exciser les filles en âge d’être excisées dans toutes les régions naturelles à l’exception de la zone spéciale de Conakry. Cela pourrait être dû au fait que la collecte des données a eu lieu juste après la récente réaction des leaders religieux dans les medias de masse publiques suite à un atelier sous régional de réflexion sur les MGF organisé à Conakry. Une autre raison ressortie sur les données pourrait provenir du fait que le projet dans sa mise en ouvre n’a pas mis l’accent sur les activités communautaires à Conakry. Par ailleurs, il faut signaler que parmi les personnes en charge des filles en âge d’être excisées au niveau national, la perception de celles qui pensent que l’excision est une recommandation de la religion musulmane a augmentée au cours des deux périodes (40% en 2009 contre 48% en 2011). Leur connaissance d’au moins trois effets secondaires des MGF a connu une augmentation significative en passant de 55% en 2009 à 69% en 2011. Il ressort que la population est bien exposée aux interventions du projet ESPOIR. La plus forte exposition a été observée en Haute Guinée et en Guinée Forestière. Par contre, la population de la Basse Guinée a été faiblement exposée aux interventions du projet.

En conclusion

Les résultats des analyses montrent l'étendue du travail à faire pour l'abandon des mutilations génitales féminines en Guinée. Pour ce faire, les résultats de cette étude doivent être exploités par le projet ESPOIR et d’autres partenaires afin de continuer à développer des activités de plaidoyer auprès des autorités religieuses, administratives et politiques pour obtenir leur adhésion et implication. Ils doivent continuer également la sensibilisation de la population en général et celles de Conakry et de la Basse Guinée en particulier de manière intense à l’abandon de l’excision.

Kerfalla Kourouma pour GuineeConakry.info

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