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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 17/09/2011 | Lire l'article original
Puis des discours aux accents passionnés se sont fait entendre du côté des cadres du secteur de la santé. Ils ont évoqué entre autres la réorganisation des services d'urgence dans les hôpitaux et des centres d'actions socio-sanitaires, la mise en œuvre d'un système de sanctions, la mise en place d'une centrale d'achats des médicaments, ainsi qu'un plan national de développement et d'évaluation des ressources humaines.
Devant cette urgence d'application du mot d'ordre du chef de l'État, les cadres du secteur de la santé pensent qu'il faudrait concevoir un plan d'évaluation des normes qualités, accorder aux étudiants des bourses de troisième cycle et revoir le problème lié à la conscience professionnelle des cadres de la santé.
« Ce qui manque dans notre secteur de la santé, c'est aussi la sanction. Les lois (du secteur de la santé) ne sont pas respectées et chacun fait ce qu'il veut impunément. Sans oublier que le manque d'investissements entraîne un manque d'innovations. Il est anormal qu'on favorise les évacuations sanitaires au lieu d'améliorer ce qui est possible de faire sur place », indique le cancérologue Charles Gombé Mbalawa.
Face à ces urgences, l'État doit rapatrier l'élite sanitaire congolaise évoluant à l'étranger et réorganiser son système de santé en concevant des programmes durables.
« La commission nationale mise en place par le président de la République qui devrait envoyer des étudiants à l'étranger pour continuer leurs études de troisième cycle ne fonctionne plus depuis 1988 et aucune bourse n'est accordée à ce jour. Le plan national de développement des ressources humaines et une véritable carte sanitaire manquent également pour notre ministère », révèle Damase Bozongo, ancien directeur général de la santé.
Pour stimuler les cadres de la santé, Georges Moyen a aussi insisté sur l'audition des résultats en demandant « un surcroît de rigueur et de professionnalisme, même si celui-ci est avéré dans le fonctionnement de tous les secteurs du système médical, et une attention soutenue en direction du social. C'est à ce prix que se réconciliera la population congolaise et son système de santé », a-t-il conclu.
Fortuné Ibara
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