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L'express de Madagascar | Madagascar | 27/09/2011 | Lire l'article original
Échec
La stérilité à vie et la mort à cause de l'hepato-nephrite (destruction du foie et des reins après quatre jours d'avortement) seraient les plus durs prix à payer pour une femme ayant commis l'avortement.
Selon le médecin, l'avortement constitue un échec de la santé de la reproduction. L'utilisation de matériels non stérilisés entraînant le tétanos, la prise de tisane détruisant le foie et les reins, l'utilisation de n'importe quel moyen pour faire office de sonde, sont à l'origine des complications. Puisque ces femmes auraient déjà payé environ Ar 100 000 en milieux non compétents, elles ne se présenteront à l'hôpital qu'au péril de leur vie. Les concernées donnent leur explication à cet acte. « Soit, les femmes craignent la réaction des parents ou de la société, soit elles n'ont pas les moyens d'élever leurs enfants ou encore, la grossesse a été un accident, surtout pour les plus âgées, d'où le recours à l'avortement », explique une femme voulant garder l'anonymat.
Pour éviter cela, le gynécologue-obstétricien, est partant pour une éducation des femmes par la méthode de contraception. « Le contrôle des avortements passe par une éducation sanitaire, où la planification familiale tient un rôle important », a t-il conclu.
Michella Raharisoa
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