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Revue de presse de Santé tropicale

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Reproduction : avortement compliqué en hausse

L'express de Madagascar | Madagascar | 27/09/2011 | Lire l'article original

Le service gynéco-obstétrical de Befelatanana traite trois à quatre avortements compliqués par semaine. Les patientes ont 15 ans et plus. Conduites dans un état grave à Befelatanana, tremblant de peur, inconscientes pour certaines, sans parler de celles qui perdent leur vie, des femmes sont enceintes de neuf à dix mois. Elles s'exposent au danger, par la pratique d’avortement résultant des complications. « Malgré une loi interdisant l'avortement, trois à quatre femmes, entre 15 et 40 ans, sont amenées ici par semaine, des suites d'un avortement compliqué. Ce chiffre tend à augmenter » revèle le gynécologue-obstétricien, docteur Lanto Rainibarijaona. Par semaine, une jeune femme sur trois doit subir l'hystérectomie (ablation de l'utérus) et bon nombre sont atteintes de la péritonite (une inflammation due à l'infection des organes génitaux).

Échec

La stérilité à vie et la mort à cause de l'hepato-nephrite (destruction du foie et des reins après quatre jours d'avortement) seraient les plus durs prix à payer pour une femme ayant commis l'avortement.

Selon le médecin, l'avortement constitue un échec de la santé de la reproduction. L'utilisation de matériels non stérilisés entraînant le tétanos, la prise de tisane détruisant le foie et les reins, l'utilisation de n'importe quel moyen pour faire office de sonde, sont à l'origine des complications. Puisque ces femmes auraient déjà payé environ Ar 100 000 en milieux non compétents, elles ne se présenteront à l'hôpital qu'au péril de leur vie. Les concernées donnent leur explication à cet acte. « Soit, les femmes craignent la réaction des parents ou de la société, soit elles n'ont pas les moyens d'élever leurs enfants ou encore, la grossesse a été un accident, surtout pour les plus âgées, d'où le recours à l'avortement », explique une femme voulant garder l'anonymat.

Pour éviter cela, le gynécologue-obstétricien, est partant pour une éducation des femmes par la méthode de contraception. « Le contrôle des avortements passe par une éducation sanitaire, où la planification familiale tient un rôle important », a t-il conclu.

Michella Raharisoa

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