Mais les réactions divergent face à cet appel.

« Comment voulez-vous que je puisse allaiter mon enfant d'une manière normale pendant six mois, alors que mon congé de maternité ne dure que deux mois ? Je suis obligée de substituer le lait maternel par celui artificiel », répond Eveline Rakotonindriana, employée dans le secteur de l'informatique. Pour Sendratiana Ravaonome, agricultrice à Alasora, l'allaitement maternel dépend de la disponibilité de l'énergie. « Le décalage entre mon troisième enfant et celui du quatrième n'est que sur un an. Ce petit décalage conjugué par la force physique que demande mon travail au champ et la qualité de mes nourritures, me contraignent de remplacer mon lait par d'autres nourritures au bout de deux mois », confie t-elle.

Vonjy Radasimalala

Lire l'article original