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Revue de presse de Santé tropicale

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Réduction de la mortalité maternelle et néonatale : Mme Chantal Compaoré présente les performances du Faso

Sidwaya | Burkina Faso | 18/10/2011 | Lire l'article original

La Première dame du Faso, Mme Chantal Compaoré, a pris part à Bamako, du 4 au 7 octobre 2011, à un sommet des Premières dames d’Afrique de l’Ouest et du Centre consacré à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale dans cette région du continent. Mme Compaoré a présenté les bonnes performances du Burkina Faso en la matière.

Malgré les difficultés et ses modestes ressources, le Burkina Faso réalise des performances. Dans le domaine de la mortalité maternelle et néonatale particulièrement, le Burkina Faso est le seul pays (sur 28 d’Afrique de l’Ouest et du Centre) à accorder 15% de son budget annuel à la santé comme l’ont préconisé les chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest à Abuja. Cette prouesse, la Première dame du Faso, Mme Chantal Compaoré l’a portée à la connaissance de ses sœurs Premières dames, réunies du 4 au 7 octobre 2011 dans la capitale malienne à l’occasion de la Conférence des Premières dames d’Afrique de l’Ouest et du Centre sur la mortalité maternelle et néonatale. Les épouses de onze chefs d’Etat africains venant notamment du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Congo Brazzaville, des Iles Comores, de la Guinée Conakry, de la Guinée Bissau, du Mozambique, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal ainsi que l’épouse du Premier ministre de Sao Tomé et Principes, celle du président de la Commission de l’Union africaine (UA) Jean Ping et la représentante de l’Algérie s’étaient en effet réunies pour faire le point de la « Vision 2010 ».

En mai 2001 en effet, les épouses de huit dirigeants africains (Centre et Ouest) dont Mme Chantal Compaoré, sous la pulsion de l’OMS, l’UNICEF et l’UNFPA s’étaient réunies à Bamako et avaient mis en place un plan décennal dénommé « Vision 2010 » dont l’objectif était de réduire d’ici 2010, la mortalité maternelle et néonatale de 50% par rapport à son niveau de 2001, de réduire la morbidité maternelle et néonatale de 30%. La situation était catastrophique dans le domaine d’où la nécessité d’un engagement pour un plaidoyer auprès des gouvernements. Les Premières dames avaient également convenu de faire adopter par les parlements nationaux, des textes nationaux réprimant les mariages précoces et la pratique de l’excision. Elles s’étaient aussi engagées à faire adopter des lois encourageant une meilleure représentation des femmes dans les hautes sphères politico-administratives. Une déclaration appelée « Déclaration de Bamako » servant de document de travail pour la formulation des plans d’action pays pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale avait également été adoptée.

Beaucoup reste à faire

A l’évaluation de tous ces engagements, du 4 au 7 octobre 2011 à Bamako, les onze Premières dames d’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que les épouses des présidents d’institutions africaines invitées ont constaté que dans le domaine politique, la plupart des pays ont inscrit dans leur politique générale, la réduction de la mortalité maternelle et néonatale comme priorité nationale. Mais elles ont relevé que donner la vie demeure un haut risque pour les femmes africaines. Le risque de mortalité pendant toute une vie en Afrique est estimée à 1 sur 16 contre 1 sur 4 000 dans les pays développés. Pour la mortalité néonatale, on estime le nombre de décès à 1000 décès pour 100 000 naissances vivantes sur le continent. L’invalidité est également très élevée en Afrique subsaharienne puisqu’on estime que près de 4 millions de nouveau-nés meurent avant leur cinquième anniversaire.

« Il est impensable qu’avec les progrès actuels de la médecine, que des femmes meurent encore en voulant donner la vie », a déploré la Première dame du Mali et hôte de la conférence, Touré Lobo Traoré.

Quant à Mme Chantal Compaoré, elle a dit que le ministère de la Santé a apporté l’expertise attendue de lui pour permettre au Burkina Faso d’obtenir des résultats « encourageants » qui lui ont valu les « félicitations de la conférence », après avoir présenté la politique sanitaire du Burkina Faso sur la mère et l’enfant.

« Beaucoup de pays n’ont pas exécuté la déclaration d’Abuja qui veut que les pays augmentent les budgets santé notamment en ce qui concerne le volet mortalité maternelle et infantile de 15%. Il n’y a que le Burkina Faso qui a respecté cette décision de la conférence d’Abuja », a indiqué Mme Compaoré.

Dans son adresse aux participants, la Première dame du Faso a rappelé son engagement personnel dans la sensibilisation contre les mutilations génitales féminines et a également indiqué que malgré les difficultés, le Burkina Faso a mis en place un Plan national de développement sanitaire qui a permis la construction de centaines de Centres de santé, la rénovation ou la construction d’hôpitaux ainsi que le recrutement de nouveaux agents de santé notamment les accoucheuses, les sages-femmes, les maïeuticiens ou encore les pédiatres et gynécologues.

Faisant le bilan de la mise en œuvre de la Vision 2010, les Premières dames d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont noté globalement que les progrès réalisés ont été énormes mais qu’il restait encore beaucoup à faire. « Les résultats ne sont pas forcément suffisants même si nous sommes sur la bonne voie. La vision 2010 fixe un objectif de 50%, le Burkina Faso avec 36% de taux de réduction de la mortalité et de la morbidité maternelle et néonatale est en avance par rapport à beaucoup d’autres pays et comme nous avons rajouté cinq années, nous espérons qu’au moment du bilan des OMD, nous ferons également le point de la Vision 2010 et que nous aurons atteint l’objectif de 50% de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale », a indiqué Mme Compaoré. Les Premières dames ont notamment relevé que la mortalité maternelle et néonatale restait une « tragédie » sur le continent et ont adopté une nouvelle résolution qui prend en compte les insuffisances de la « Vision 2010 » traçant ainsi de nouvelles perspectives. Les Premières dames ont notamment plaidé pour l’amélioration des systèmes de santé en ce qui concerne le volet mère-enfant. Elles ont également décidé de poursuivre les plaidoyers auprès des gouvernements pour le financement des politiques de santé liées à la mère et à l’enfant. Afin de permettre à toutes les femmes d’Afrique de bénéficier de politiques hardies des gouvernements et des partenaires au développement, les Premières dames de l’Ouest et du Centre de l’Afrique ont décidé d’ouvrir leur conférence à leur sœurs de toute l’Afrique et fixé la prochaine rencontre-bilan à l’horizon 2015 toujours à
Bamako au Mali.

Marguerite Doannio de retour de Bamako

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