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L'express de Madagascar | Madagascar | 22/10/2011 | Lire l'article original
Ce chiffre pourrait connaître un grand boom si les « problèmes de coeur des cinq enfants sur mille chaque année dans la Grande Île se compliquent et nécessitent une opération à coeur ouvert », selon Nivo Ramamonjisoa.
Ainsi, Madagascar ne dispose pas encore ni d'équipement ni de personnel qualifié pour effectuer cette opération à coeur ouvert.
Coût exorbitant
« La Grande Île n'a qu'un centre de santé permettant de mener une opération du cœur mais fermé via par le dos dont le coût est estimé à 26 000 euros. Et l'opération du cœur des enfants demeure un domaine assez délicat », explique le médecin. Léontine Marie Vololoniaina, fille ainée d'une famille paysanne à Manjakandriana, fait partie des enfants victimes de cette maladie du cœur et dont le traitement est exorbitant. « J'ai commencé à avoir un problème de respiration conjugué à des toux incessantes à l'âge de 10 ans. La surprise fut grande chez mes parents quand les médecins leur ont conseillé de poursuivre le traitement à l'étranger, c’est-à-dire une opération à cœur ouvert», relate- t-elle. Pour contourner cette intervention à l'extérieur, tous les moyens notamment financiers ont été alors déployés par la famille pour la sauver. « Nous avons vendu nos zébus et nos rizières pour me soigner sans avoir de résultat probant. Ce sont les médecins des hôpitaux publics qui nous ont conseillés de frapper à la porte des MDM », enchaîne Léontine Marie Vololoniaina. Bénéficiant d'une évacuation à La Réunion en 1997, cette mère de deux enfants peut désormais s'occuper de sa famille dans de meilleures conditions. Mais sa vie aurait pu prendre une autre tournure. « Les enfants au sein du service pédiatrique nécessitant une intervention chirurgicale employant de la technicité, les prisonniers et les communautés victimes de cyclones sont parmi les couches vulnérables et délaissées, font partie des premières préoccupations des MDM », conclut Catherine Courtin, coordinatrice générale des MDM.
Vonjy Radasimalala
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