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Revue de presse de Santé tropicale

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Mise en œuvre de la prise en charge gratuite du paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans et chez les femmes enceintes : les clarifications du ministre de la santé Dorothée Kindé Gazard

Fraternitébj | Bénin | 20/10/2011 | Lire l'article original

Lancée le 4 octobre dernier par le président de la République, la prise en charge gratuite du paludisme dans les formations sanitaires peine à démarrer. Et pourtant selon les autorités en charge du secteur de la santé, cette prise en charge devrait être effective à compter du jour même où le top a été donné. Mais sur le terrain, les difficultés demeurent et les populations restent perplexes. Lire ici les clarifications du Ministre de la santé à ce sujet.

" A ce jour, je peux garantir à toute la population que les dispositions sont prises pour que la gratuité soit une réalité " ; dixit le ministre de la santé

Le chef de l’Etat a lancé la gratuité des soins liés au paludisme dans notre pays. Un e visite sur le terrain nous a permis de nous rendre compte que la mise en œuvre de cette initiative a du plomb dans l’ail. Les populations grognent parce qu’elles continuent de payer les frais de prise en charge du paludisme surtout chez les enfants. Qu’en dites-vous ?

Nous avons lancé le 4 octobre dernier c’est-à-dire plus de 15 jours déjà que cette mesure de gratuité des soins liés au paludisme chez les enfants et les femmes enceintes a été lancée. A ce jour, je peux garantir à toute la population que les dispositions sont prises pour que la gratuité soit une réalité. Au jour d’aujourd’hui, les combinaisons thérapeutiques sont disponibles dans les centres de santé. Lorsqu’un enfant arrive, avec des signes (fièvre vomissements, diarrhée et autres) il est important qu’on fasse le diagnostic en vue de confirmer s’il s’agit du paludisme ou pas. Et dès que cette confirmation est établie, le traitement est gratuit. Mais il faudrait aussi qu’on fasse la différence entre le paludisme simple et le paludisme grave.

La prise en charge diffère-t-elle selon le cas ?

En effet, pour le paludisme simple, il s’agit des combinaisons thérapeutiques. Pour le paludisme grave, nous avons en place des kits et dans ces kits, nous avons la Quinine, le sérum glucosé, le perfuseur et tout ce qu’il faut pour prendre en charge rapidement le patient. Ces kits, à l’instant où je vous parle sont disponibles uniquement dans les formations sanitaires publiques parce que la prise en charge gratuite n’est possible que dans ces hôpitaux.

Quelle est l’organisation mise en place sur le terrain ?

Avant d’aboutir au lancement de la gratuité par le chef de l’Etat, c’est tout un processus qui nous a conduits à cette mise en œuvre. D’abord l’implication des médecins coordonnateurs de zone, donc le niveau périphérique, l’implication des directeurs départementaux de la santé, l’implication de mon staff au ministère avec l’appui de tous les partenaires techniques et financiers. Immédiatement après la cérémonie de lancement, nous nous sommes retrouvés au ministère avec tous ces acteurs pour réétudier le mécanisme de prise en charge. Ainsi, il a été clairement retenu que tous les cas de paludisme doivent être confirmés avant tout prise en charge gratuite par l’agent de santé. Pour être sur que c’est le paludisme que nous traitons, on doit faire le texte de diagnostic et ceci après un prélèvement sanguin. Un diagnostic qu’on peut faire instantanément. 20 à 30 minutes après, vous pouvez déjà connaître le résultat et prendre en charge le patient. Mais s’il s’avère que c’est une autre affection, vous devez donc payés les soins. L’objectif du président de la République le Docteur Boni Yayi est d’aller progressivement vers l’assurance maladie universelle pour tous. Nous nous attelons avec l’appui des partenaires techniques et financiers pour que le Régime d’Assurance Maladie Universelle (Ramu) soit également une réalité dans notre pays.

Qu’est-ce que le Ramu va apporter de nouveau pour les populations ?

Lorsque le Ramu sera mis en œuvre, il sera demandé à chaque béninois en fonction de ses revenus ou moyens de cotiser, ou de souscrire pour sa santé. Vous le savez, la santé à un coût. Même lorsque nous parlons de gratuité c’est parce que c’est subventionné quelque part. Quand le Ramu sera lancé, nous allons demander à tous de contribuer, même si c’est 500 FCFA. Mais le moment venu, tout ce mécanisme sera porté à la connaissance des populations. Vous me direz que les populations sont pauvres et je répondrais que lorsque nous faisons les comptes nationaux de santé, nous nous rendons compte que la population dépense 52% pour prendre en charge les malades. Il est donc important qu’on accompagne la population. Lorsque nous irons vers les régimes de mutualisation ou les régimes d’assurance maladie, ce que les populations dépensent sera vraiment moindre par rapport à ce qu’elles payent actuellement. Donc le ministère de la santé est dans une dynamique de prise en charge et d’amélioration des soins de qualité.

Mme le ministre de la santé, la grogne des agents de santé se fait grandissante.ils menacent d’aller en grève si leurs primes de motivation et de rendement ne sont pas payés. Que pensez-vous faire pour éviter cette tension sociale ?

Dès ma prise de fonction, j’ai prôné le dialogue. Et je sais que les syndicats m’ont écouté et ils sont encore à l’écoute. Ce vendredi 14 octobre 2011 j’ai une rencontre avec les responsables des centrales syndicales pour trouver une solution. Mais je tiens à rassurer ceux qui ne sont pas à Cotonou en leur disant que nous avons fait le point de ce que l’Etat doit engager pour payer les primes. Et cela s’élève à un peu plus de 4 milliards de nos francs. En cette période de récession économique où nous avons des difficultés financières, je vais leur expliquer. Ensemble avec le ministre de l’économie et des finances, nous sommes en train de rendre disponible une partie des primes qui s’élève à 1 milliards trois cent millions. Donc, je m’emploierais à l’expliquer à mes partenaires sociaux en particulier ceux du secteur de la santé car ils savent que nous avons une mission, celle de sauver des vies humaines. Je sais qu’ils me font confiance et qu’ensemble nous allons planifier le payement des primes dès l’arrivée des ressources. Dès la semaine prochaine les 1 milliards 3 cent millions seront répartis et payés à certains. Donc je crois qu’avec toutes ces démarches, il n’y aura pas de grève. Je suis convaincue que les partenaires sociaux de secteur de la santé m’écoutent et qu’ils me soutiennent dans cette optique.

Reece H. ADANWENON

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