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Revue de presse de Santé tropicale

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Dr Franklin Danki Sillong : la prévention par une consommation régulière de l’eau

Mutations | Cameroun | 02/11/2011 | Lire l'article original

Le chirurgien urologue de l’hôpital protestant de Ngaoundéré explique les calculs et les moyens d’en venir à bout. Comment définissez-vous les calculs ?

En matière médicale, on parle de calcul pour désigner la formation des matières organiques et inorganiques qui, au fil du temps, s’agglutinent et forment une masse compacte pouvant être spontanément éliminée par l’organisme. Mais lorsqu’elle atteint un certain calibre, elle reste bloquée. Elle peut se former non seulement dans les voies urinaires, mais également dans les voies biliaires comme la vésicule du même nom ou le foie. On la rencontre cependant plus généralement dans les voies urinaires, c’est-à-dire dans les reins, l’urètre et parfois dans la vessie.

Est-ce que l’organisme à lui tout seul ne peut pas se charger d’éliminer cette masse ?

Bien sûr ! Chaque jour, nous éliminons énormément de cristaux. Si nous adoptons la bonne attitude qui consiste à boire régulièrement et suffisamment d’eau, ces cristaux vont être sensiblement diminués sans aucune difficulté. Mais s’il y a des facteurs favorisant comme les malformations ou les infections, l’élimination de ces cristaux peut s’en trouver perturbé et la masse ainsi formée ne pourra pas être éliminée.

Quand cette masse est ainsi formée, quels sont les symptômes qui commandent de déjà les éliminer ?

Tout dépend de la localisation de cette masse de cristaux. Si elle est localisée au niveau des reins, elle ne pose pas de véritable problème. Mais dès lors qu’elle est délocalisée et plonge par exemple dans l’urètre, des douleurs se font jour. Il y a ainsi des picotements qui vont de la loge rénale vers le flanc et se propagent vers les organes génitaux. En fonction de cette localisation, ces douleurs peuvent s’accompagner de mixtions très fréquentes lorsque le calcul est très bas. C’est le cas du calcul de l’urètre. Par contre, lorsque vous avez régulièrement envie d’uriner ou encore lorsque pendant que vous urinez vous avez des sensations de brûlure insupportables au niveau de votre sexe, c’est le signe qu’il faut se rendre à l’hôpital.

A ce moment là, c’est un urologue qu’il faut aller voir alors…

Absolument ! Sauf que je ne suis pas sûr qu’il y en ait en quantité suffisante au Cameroun. Toujours est-il qu’il faut se rendre dans un centre hospitalier où, en fonction de la localisation de la douleur, on peut savoir s’il s’agit d’un mal lié à un calcul ou non. L’appendicite par exemple comprend les douleurs du même type. Il en est de même des infections du gros intestin chez les personnes du 3ème âge par exemple. Il est donc indispensable d’être fixé sur la nature des douleurs. Après quoi, l’on peut procéder à un examen d’urine qui, si elle contient du sang, est un signe évocateur de calcul. On peut procéder aussi à une échographie pour déterminer le degré d’infection de l’appareil urinaire. Si le doute persiste, l’on peut aussi associer des examens radiographiques, et ce même s’il y a des calculs radio-opaques, c’est-à-dire invisibles de prime abord : c’est le cas des calculs biliaires. C’est pourquoi il est préconisé un ensemble d’examens.

Les examens terminés, que prévoit la suite ?

Il faut dire que les examens ne doivent pas se faire pendant que le patient ressent des douleurs, il faut attendre un moment d’accalmie. Lorsque l’on est fixé sur la zone du calcul, il faut se demander s’il s’agit d’un calcul qui nécessite un traitement. On dit généralement que les calculs de moins de 5 ou 6 mm peuvent être expulsés spontanément. Il faut donc expliquer au malade son mal, lui donner quelques recommandations. Si les douleurs persistent, l’on passe à l’étape de la chirurgie endoscopique ou ouverte.

Que faut-il faire pour éviter les calculs ?

La prévention est la règle première et repose sur des attitudes précises : régulièrement boire de l’eau, soit 3l/jour pour un adulte ; vérifier si l’on n’a pas une malformation des organes ou une infection des voies urinaires.

Propos recueillis par Parfait Tabapsi

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