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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 03/11/2011 | Lire l'article original
En effet, la question de la santé maternelle reste préoccupante, sachant que les complications de la grossesse et de l'accouchement demeurent l'une des principales causes de mortalité chez les femmes. Et le métier de gynécologue consiste à accompagner les femmes tout au long de leur vie à travers les étapes de leur santé reproductive à savoir : la puberté, les consultations pré et post natales, pendant les grossesses, l'accouchement et jusqu'à la ménopause.
Pour David Lawson, plus de 85% de femmes accouchent au Congo dans les centres de santé. Cette situation est un paradoxe en Afrique. En revanche, celles qui meurent en donnant la vie ne meurent pas au village mais dans les structures de santé. Toutefois, le personnel opérant dans les maternités et les gynécologues obstétriciens, tout comme les sages-femmes, ont un rôle crucial à jouer pour renverser cette tendance néfaste. Et les acteurs de la santé maternelle doivent veiller et s'assurer que les femmes sortent de la maternité en forme, avec leurs bébés dans les bras, car aucune femme ne doit mourir en donnant la vie.
Par ailleurs, le représentant du Fnuap aurait souhaité que la société congolaise des gynécologues obstétriciens puisse s'organiser et travailler en étroite collaboration avec l'Ordre national des sages-femmes et les associations de sages-femmes et d'infirmiers pour de plus grandes synergies et un renforcement de l'efficacité et de l'efficience, afin de répondre aux défis de l'heure en matière de santé maternelle.
Au cours de ce 5e congrès, les gynécologues vont focaliser leurs attentions sur les stratégies de réduction de la mortalité maternelle et néonatale, sur la planification familiale, les soins obstétricaux et néonataux d'urgence, ainsi que sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Ceci dans le but de renforcer le système de santé congolais, d'améliorer la qualité des services de santé et les conditions de vie des populations, mais surtout de réduire la mortalité maternelle au Congo.
Rappelons que la population mondiale a atteint les 7 milliards d'habitants. Ceci signifie donc que les besoins en matière de santé augmentent en volume, mais également sous l'effet de l'allongement de la vie. D'où l'importance de ce congrès pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement 4 et 5 consacrés à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Prosper Mabonzo
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