Qu’il s’agisse du Fonds des nations unies pour la population (Unfpa), de la coopération japonaise, de l’Organisation mondiale de la santé, (Oms), de l’Usaid, de la coopération suisse, de l’Unicef et de la coopération belge, tous étaient présents. Manifestement, cette renconttre s’inscrit dans le cadre des séances de concertation instituées par le ministère de la santé en vue de favoriser un dialogue permanent entre les différents acteurs du système sanitaire. Pour la ministre de la santé, Dorothée Akoko Kindé Gazard, "le système sanitaire béninois demeure encore confronté à beaucoup de difficultés, bien qu’à maintes reprises, des diagnostics du secteur aient été posés et des recommandations formulées". Onze points sont inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre. Ce qui a certainement permis de passer en revue les différents axes stratégiques du Programme national du développement sanitaire (Pnds). Mais bien avant, un mini documentaire de 12 minutes sur la lutte contre les fistules obstétricales au Bénin a été projeté. Réalisée par le ministère de la santé et l’Unfpa, cette projection traduit la volonté d’accompagner le gouvernement béninois dans son effort d’offrir un meilleur service de santé aux populations. Et c’est ce que résume l’intervention de Diéné Kéïta, Chef de file des partenaires techniques et financiers du ministère de la santé et représentante du Fnuap au Bénin. Il a été donc question au sortir de cette rencontre de disposer d’un plan d’action global élaboré avec toutes les parties prenantes, d’une cartographie actualisée des interventions par localité, d’un meilleur système de reportage vers le niveau central, de la planification des activités à mener ainsi que des financements et d’un renforcement des capacités des cadres nationaux à travers leur appropriation et investissement à tous les niveaux dans la mise en œuvre des projets. Des objectifs qui expriment clairement la diversité des préoccupations qui s’imposent au système sanitaire au Bénin.

Modeste TOFFOHOSSOU

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