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L'express de Madagascar | Madagascar | 05/11/2011 | Lire l'article original
Ce trafic de médicaments contrefaits prend de l'ampleur. Les produits arrivent même à passer d'une manière « légale » au service des douanes qui n'a pas la capacité de surveiller la qualité de chaque médicament. Le service de l'Agence de médicaments de Madagascar (AMM) rencontre également la même difficulté.
Coût élevé
« Actuellement, il existe 2 000 molécules, médicaments génériques, qui circulent dans le monde. L'AMM, si je ne me trompe pas, en a analysé dix », enchaîne Fidy Rakotozafy. Mais à l'entendre, cette situation ne remet pas en cause la qualité des médicaments vendus par les pharmaciens.
« Même la France n'a réalisé que 200 analyses actuellement à cause du coût financier qu'exige ce travail. Cependant, cette situation n'affecte pas la qualité des médicaments, car tous les pays travaillent en coordination pour assurer la qualité des médicaments », soutient Fidy Rakotozafy.
Jean Rojo Rabemanantsoa, président de l'Ordre des pharmaciens de Madagascar, atténue cet optimisme concernant la qualité des médicaments. « En théorie, tous les médicaments vendus dans les pharmacies sont assurés. Ils sont certifiés par l'AMM. Toutefois, cette dernière ne peut pas contrôler un à un tous les produits », précise-t-il.
De ce fait, l'assurance de la qualité de chaque médicament ne repose que sur le code de déontologie. « Chaque importateur ou pharmacien est responsable des produits qu'il vend. Il sera poursuivi en cas de défaillance », rassure Jean Rojo Rabemanantsoa.
Vonjy Radasimalala
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