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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 14/11/2011 | Lire l'article original
Menée sous le patronage du ministre de tutelle, Georges Moyen, en présence du directeur général de la santé, du directeur général du CHU et du représentant de l'OMS, cette rencontre visait à sensibiliser et appeler les Congolais à l'action sur cette maladie, les aider à réduire les risques de vulnérabilité face au diabète sucré, et à rendre effective l'importance de la prévention. Plusieurs thèmes ont été abordés parmi lesquels : la prévention du diabète, ses complications et l'organisation de sa prise en charge : situation actuelle et perspectives.
Au cours du focus, un patient a fait état des difficultés encourues par un diabétique et de la prise en charge difficile dont les malades font l'objet. Il a notamment abordé la question du coût de l'insuline (18 000 FCFA au Congo, 15 000 FCFA au Sénégal, et seulement 3 500 FCFA au Cameroun).
Parmi les 366 millions de diabétiques que comptent le monde, 12 millions sont en Afrique. Brazzaville n'est pas en marge, puisque selon les dernières enquêtes, même si elles paraissent un peu plus anciennes et en attendant les études plus approfondies, 7% de la population en souffre. Le professeur Henri Germain Monabeka du CHU de Brazzaville a, dans son intervention, déclaré qu'il fallait agir sur certains facteurs. « À partir de 40 et 50 ans, le régime alimentaire ne doit plus être le même qu'à 25 ou 30 ans », a-t-il précisé. Il a également rappelé que lorsque l'on a des antécédents familiaux de diabète, on doit se contrôler car on est sujet à risque. Les causes sont diverses, regroupées en plusieurs catégories. Il s'agit notamment de l'obésité. Celle-ci a un impact énorme sur les accidents cardiovasculaires. En effet, toutes ces maladies coronaires arrivent lorsque l'on commence à prendre du poids. « Il va falloir faire de la marche à pieds, au moins 30 minutes de marche avec sueur, et pratiquer du sport », a-t-il ajouté.
Le Dr Paulin Kibeke a quant à lui déploré le fait le diagnostic était souvent fait au moment des complications. « En effet, nous ne surveillons rien du tout, que cela soit chez l'enfant ou bien chez l'adulte, et l'on n'arrive à l'hôpital dans le coma », a-t-il déploré. Enfin, concernant la prise en charge du diabète, le Dr Evariste Bouenizabila a déclaré que cette maladie et ses conséquences seraient vulgarisées à travers des actions de proximité.
Guillaume Ondzé
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