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L'express de Madagascar | Madagascar | 15/11/2011 | Lire l'article original
« Dans le monde, la pneumonie tue plus d'enfants que le Sida, le paludisme et la rougeole réunis. Une toux convulsive et une poitrine creuse sont ses signes évidents mais qui passent trop souvent inaperçus », a avancé le chargé d'affaires de l'ambassade américaine, Eric Wong. C'était hier, à l'occasion de la journée mondiale de la Pneumonie, célébrée dans la commune rurale d'Imerimandroso.
Selon le docteur Njaka Ramalanjaona, coordinateur du programme Survie de l'enfant au sein du PSI Madagascar, les bébés qui naissent prématurément sont plus exposés au risque de la pneumonie. Toutefois, seules 6,3 % des mères reconnaissent les signes de cette maladie transmissible. « À cause de la méconnaissance, l'atermoiement de la prise en charge des enfants victimes ne peut que leur être fatal », affirme le docteur.
Suzanne Razanadrasoa, une grand-mère qui s'occupe de ses petits-enfants, témoigne. « Je ne savais pas ce que le bébé avait. Je l'ai emmené au centre de santé, une semaine plus tard. Heureusement, on a pu le soigner même s'il était déjà très faible », relate-t-elle.
Sous la recommandation de l'Organisation mondiale de la santé et du ministère de la Santé, financé par l'USAID, le « Pneumostop » sera disponible, d'ici peu, afin de traiter les infections respiratoires et la pneumonie.
Trois jours de cure
Il existe en sirop pour les enfants de deux à 12 mois, dont le coût est de Ar 600, et en tablettes de six comprimés de Ar 200 pour ceux plus d'un an. Le traitement dure trois jours.
« Les médicaments seront disponibles quand on aura l'autorisation de distribution par l'agence des médicaments. Les premières cibles sont les 800 communes les plus reculées », poursuit le docteur Njaka Ramalanjaona. Les médicaments seront vendus uniquement auprès des agents communautaires (AC) ayant été formés pendant cinq jours sur la prise en charge des enfants victimes. Il a conclu que des gestes simples comme le lavage des mains avec du savon et l'allaitement des enfants jusqu'à leurs six mois permettent de prévenir, sinon de réduire de 25 %, le risque de la pneumonie chez l'enfant.
Michella Raharisoa
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