Déjà, les médecins confirment des nombreux cas de fièvre typhoïde recensés depuis le début de l’année. En moyenne, une douzaine de cas sont traités au niveau des centres médicaux privés et aussi dans les établissements sanitaires publics.

« La fièvre typhoïde touche plus particulièrement les enfants », note un médecin d'une clinique.

La période des pluies actuelle est favorable à la propagation de la maladie. Les canaux d'évacuation d'eau sont bouchés par des ordures ménagères et des déchets dans les différents quartiers, surtout ceux populeux.

Catastrophique

Tandis que des tonnes d’ordures commencent également à s’entasser partout. Si l’on ne cite que celles devant Madauto à Ampasika, devant le stade de football à Mangarivotra et aussi devant l’ex Magro à Mahajanga be, ainsi qu’à Tanambao Sotema, sur la RN4.
Depuis quelques jours, l’enlèvement et ramassage des ordures ne sont plus réguliers. Le service de voirie de la commune urbaine de Mahajanga se heurte à des problèmes de matériels roulants, en ce moment. Les deux camions bennes sont insuffisants pour ramasser les ordures dans plusieurs points de la ville.

A la commune, les moyens sont également limités pour pouvoir effectuer des actions supplémentaires. La situation devient catastrophique. En outre, le salaire du personnel de la municipalité est en retard de six mois maintenant.

De plus, le statut du maire reste encore flou. Il assure toujours l’intérim depuis maintenant quatre mois. Le ministère de la Décentrali­sation et de l’aménagement du territoire n’a pas, alors, accordé la subvention que la ville de Mahajanga devrait bénéficier.
L’on ignore quand cette situation se dénouera.

Vero Andrianarisoa

Lire l'article original