La lutte contre le paludisme est en bonne voie à Madagascar, et même dans le monde. Les statistiques montrent que le fléau est en baisse effective, et cela grâce aux stratégies mises en place pour lutter contre la maladie. Ainsi, si l’on a enregistré 355 cas de décès en 2008, ce nombre est passé à 122 en 2010. Et si le nombre de cas de paludisme confirmé et présumé était de 352 870 en 2008, il est passé à 293 910 en 2010. Une grande campagne de sensibilisation a été effectuée afin d’informer la population, principalement les personnes les plus exposées, sur le paludisme et les gestes à observer pour éviter ou guérir la maladie. Par ailleurs, 7 400 000 moustiquaires imprégnées ont été distribués durant la campagne 2009- 2010.

Epidémie. La lutte contre le paludisme est un vaste projet qui s’est tenu sur 5 ans. Ce programme quinquennal a entraîné une baisse du taux de mortalité, résultat des stratégies appliquées, dont la prise en charge rapide et correcte des cas au niveau des formations sanitaires et au niveau communautaire, la prévention et le contrôle des épidémies, la surveillance épidémiologique ainsi que la mobilisation sociale et communautaire. Car si l’épidémie touche principalement la partie Est de l’île, les terres des hauts plateaux et la partie Sud sont concernées épisodiquement.

Echanges. Une grande réunion d’experts se tient ainsi au Carlton où les échanges des bonnes pratiques observées dans les divers pays participants permettront de contribuer à mettre en place un programme efficace pour la lutte contre le paludisme. Avec des experts, des techniciens et des responsables au sein de l’OMS, cette grande rencontre internationale qui se tient sur 3 jours sera un espace d’échange à travers lequel ceux qui ont réussi à lutter et à éradiquer le paludisme dans leurs pays pourront servir d’exemple aux autres pays participants. Ainsi, un nouveau plan qui se tient sur 5 ans est de nouveau en gestation, entre 2013 et 2018. Avec plus de 1 million de personnes décédées chaque année dans le monde, le paludisme est une réelle préoccupation de santé publique.

Anjara Rasoanaivo

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