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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 25/11/2011 | Lire l'article original
Au 22 novembre 2011, le total cumulé des cas de choléra dans les provinces du Bandundu, de l’Equateur, de la ville de Kinshasa et de la Province Orientale a atteint le nombre de 7 644 cas dont 421 décès, selon la répartition suivante : 3 023 cas dont 162 décès pour l’Equateur, 2 301 cas dont 138 décès pour le Bandundu, 1 631 cas dont 84 décès pour la Province Orientale et 689 cas dont 37 décès pour la ville de Kinshasa, informe Ocha.
Selon cette même source, les différents partenaires restent mobilisés, en appui au gouvernement, pour la prise en charge des cas dans les différents centres et unités de traitement de choléra et qu’en même temps, des actions de sensibilisation sont menées pour interrompre la chaîne de transmission de la maladie.
Difficultés de transport des ARV
Après le désengagement d’Oxfam le 10 novembre 2011 du programme d’urgence choléra dans la ville de Mbandaka et dans d’autres zones de santé, Ocha informe que l’UNICEF vient de signer des accords avec trois partenaires pour la poursuite des activités dans le secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement.
Dans la zone de santé de Mbandaka (Bolenge, Mbandaka et Wangata), l’ONG «Protégez la vie humaine » (PVH) s’occupe de l’approvisionnement du Centre de traitement de choléra (CTC) avec 10 000 m3 d’eau par semaine, fait savoir Ocha. Tout en soulignant que l’ONG «La Vie sacrée» prend en charge tous les points de chloration dans la zone de santé de Mbandaka, et que l’ONG «Association pour le développement social et la sauvegarde de l’environnement» (ADSSE) intervient dans les zones de santé de Bikoro, Ingende et Ntondo pour les activités de sensibilisation, chloration des points d’eau et désinfestation des ménages. Ce partenariat d’un mois fait office de stratégie de sortie en attendant l’appropriation de l’urgence choléra par les autorités provinciales.
En Province Orientale, selon une évaluation de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) dans la zone de santé de Viadana (district du Haut-Uélé), la situation de la population reste préoccupante, informe Ocha. Cette évaluation fait suite à une alerte sur une forme de paludisme grave, accompagné d’anémie. Selon les données rétrospectives cumulées récoltées par MSF, plus de 10 600 cas ont été enregistrés de janvier à septembre de cette année, dont 453 décès. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés. L’ONG recommande entre autres le renforcement de la surveillance épidémiologique et l’approvisionnement des structures de santé en intrants de prise en charge. MSF appelle également à une intervention d’urgence pour diminuer la létalité. OCHA a informé le 10ème Fonds européen de développement (FED), les membres du Cluster santé de Bunia et l’ONG Memisa/Belgique en vue d’une intervention.
Pour ce qui est des structures sanitaires de Dungu (district du Haut-Uélé), Ocha informe que ses structures sont confrontées depuis deux mois à une rupture de stocks d’anti-rétroviraux (ARV). Le centre de dépistage volontaire de Dungu manque de test. L’ONG Catholic Organization for Relief and Development Aid (CORDAID) a dépose un lot d’ARV à Isiro (plus de 200 km de Dungu). Le Médecin chef de zone éprouve de difficultés pour assurer le transport de ces intrants d’Isiro à Dungu. A la suite des contacts pris avec la section Affaires civiles de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) pour le transport de ces médicaments, ceux-ci pourraient être acheminés après le 28 novembre, rassure Ocha.
Mimi Tayele
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