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Cameroon tribune | Cameroun | 28/11/2011 | Lire l'article original
Et pour lui donner plus de force, un partenariat public-privé en la matière a été entériné, avec la signature d’un protocole d’accord entre l’Association pour la recherche en anthropologie de médecine traditionnelle (ARAM) et l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (IMPM). Et pour saluer ce partenariat qui ouvre des perspectives prometteuses, l’ARAM a organisé une cérémonie de remerciement au gouvernement, dont l’IMPM est une émanation.
Dans son allocution de circonstance, Roger Amos Kana’a le président de l’association, indiquera les avancées considérables réalisées au cours des dernières années, en matière de recherche sur les plantes traditionnelles. Et si l’ARAM est un mouvement relativement jeune, avec juste quelques huit mois d’âge, il a apporté sa pierre à cet édifice, tant dans la domestication de ces plantes médicinales, que dans l’amélioration de la connaissance de leurs propriétés chimiques. Sur la base de ces travaux, l’IMPM mettra à la disposition de son partenaire l’expertise de son personnel mais aussi ses équipements (laboratoires, réactifs, solvants), pour établir la scientificité de cette pharmacopée traditionnelle, et passer l’étape suivante qui est la fabrication de médicaments proprement dite. Pour l’heure, explique-t-on à l’IMPM, on en est encore qu’au stade de produits intermédiaires, appelés « médicaments traditionnels améliorés ». « La plupart des produits traditionnels ne durent pas plus de quatre semaines. Alors qu’en médicaments traditionnels améliorés, ils ont un conditionnement qui permet de les conserver plus d’un an, et peuvent donc être commercialisés en pharmacie », expliquera la représentante de l’IMPM. Une quinzaine de produits sont ainsi déjà élaborés, dont certains attendent l’agrément du Minsanté avant la production de masse et la commercialisation.
Eric ELOUGA
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