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L'Observateur | Burkina Faso | 29/11/2011 | Lire l'article original
Agents de santé, techniciens de laboratoire, informaticiens et représentants de partenaires de taille comme l’OMS, l’Institut de santé d’OSLO et du CDC d’Atlanta sont, entre autres, les acteurs qui ont pris part à cette campagne sur l’étude de portage des germes méningés au Burkina Faso. Lancée en octobre 2008, cette vaste opération, dixième du genre, a eu pour objet d’évaluer l’impact de l’introduction du nouveau vaccin conjugué contre la méningite du sérogroupeA, à savoir MenAfriVac tm. Il convient de rappeler que cette étude intervient après la vaccination en 2010 avec le nouveau vaccin de plus de onze mille personnes âgées de 1 à 29 ans. Quoi de plus normal donc la série d’études qui a suivi pour évaluer l’impact de la nouvelle trouvaille sur laquelle on fonde un grand espoir pour l’éradication des épidémies de méningite au Burkina Faso.
Et pour réaliser un tel exploit, que de temps, de moyens humains et financiers, bien entendu, et surtout de labeur qui ont été déployés pour la réalisation de la dernière version de ce projet qui, on se rappelle, a porté sur le portage des germes de la maladie avant et après l’introduction du vaccin. En effet, sur une période de 2 ans, c’est au total dix enquêtes trimestrielles de portage qui ont été réalisées sur 3 sites que sont les districts sanitaires de Bogodogo, de Dandé (Bobo-Dioulasso) et de Kaya. 5 000 échantillons ont pu être réalisés au cours de chaque enquête.
Les différentes parties prenantes à cette importante étude en faisant massivement le déplacement le mardi 29 novembre 2011 dans la salle de conférences de l’hôtel Azalaï de Ouagadougou ont pris connaissance des résultats bruts du projet parvenu à son terme. Le Secrétaire du ministère de la Santé, le Dr Souleymane Sanou, qui a présidé l’ouverture de l’atelier, a rappelé que le Burkina Faso, de par sa situation géographique, connaît de façon récurrente «des épidémies de méningite cérébro-spinale qui causent la désolation au sein des familles et contribuent à freiner le développement du pays». A cet effet, tout en invitant les participants à des échanges fructueux devant aboutir à un bilan complet de la mise en œuvre de l’étude, il n’a pas manqué non plus de traduire toute sa reconnaissance aux différents partenaires sus-cités pour leur contribution financière et technique.
Le représentant du directeur de la lutte contre la maladie, le Dr Adama Valéa, a embouché la même trompette. La représentante résidente de l’OMS, le Dr Djamila Cabral qui s’est réjouie des résultats engrangés a, quant à elle, réitéré la disponibilité de l’ensemble des partenaires à toujours accompagner le Burkina Faso dans son développement sanitaire. «Nous sommes arrivés à la fin du projet avec de bons résultats. Il n’y a presque plus de porteurs de méningocoque A», a-t-elle déclaré avec joie.
Ses propos seront soutenus, chiffres à l’appui, par les participants qui ont mis à profit leur journée bien chargée pour présenter chacun à son niveau les données recueillies. Chaque présentation ayant été suivie de discussions. Une soixantaine d’attestations ont également été remis aux acteurs de l’étude.
Alima Koanda
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