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Le pays | Burkina Faso | 27/11/2011 | Lire l'article original
"Veiller à ce que chaque mère et chaque nouveau-né aient bien accès à des soins dispensés par une sage-femme qualifiée exige de prendre des mesures audacieuses." Tels sont les propos du Secrétaire général de l’ONU, Ban-ki Moon, concernant la santé des femmes et des enfants. Ces propos dénotent de l’importance de la sage-femme de nos jours. Conscient de cet état de fait, le ministère de la Santé a procédé au lancement du rapport mondial sur la pratique de sage-femme. La cérémonie de lancement a eu lieu le 22 novembre 2011 à Ouagadougou. Ce lancement offre l’opportunité de recadrer les actions afin de favoriser la formation d’accoucheurs qualifiés et compétents à même de contribuer efficacement à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et néonatale. Conditions essentielles pour l’atteinte d’indicateurs améliorés dans le domaine de la santé maternelle et néonatale. Le représentant du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Dr Mamadou Kanté, a affirmé que pour l’UNFPA, "aucune femme ne doit mourir en voulant donner la vie".
Pallier le triple déficit de compétence
Pour lui, des efforts louables sont déployés pour rendre accessibles les soins à la mère et à l’enfant. Mais l’accès aux soins par un personnel qualifié, particulièrement de la sage- femme reste limité. "La conséquence majeure de cette situation est que le pays enregistre un taux de mortalité maternelle très élevé", a-t-il ajouté. Dr Mamadou Kanté nourrit l’espoir que des mesures vigoureuses seront prises pour pallier au triple déficit de compétences, de couverture et d’accès en vue de s’assurer que chaque mère, chaque nouveau-né a bien accès à des soins dispensés par une sage-femme dans toutes les régions du Burkina. Pour arriver à un tel résultat, a-t-il précisé, la mobilisation, l’engagement de tous est nécessaire. Dr Souleymane Sanou, secrétaire général du ministère de la Santé, représentant du ministre, a tout d’abord souligné que le lancement de ce rapport traduit l’adhésion du Burkina Faso à l’initiative de l’UNFPA. Cette initiative entre dans le cadre du renforcement de la capacité des personnels intervenant dans la santé maternelle et infantile. Pour lui, "le rapport va permettre de faire le point sur les progrès réalisés dans la pratique de sage-femme et situer le gap à combler". Il n’a pas manqué de relever le nombre insuffisant des accoucheurs par rapport au besoin réel. En effet, en 2010, 1 057 sages-femmes et maïeuticiens ont été recensés, soit un ratio d’une sage-femme pour 14 985 habitants. Ce qui montre que les besoins sont loin d’être satisfaits. Le rapport mondial sur l’état de la pratique de sage-femme a été présenté au Congrès triennal de la Confédération internationale des sages-femmes en juin dernier à Durban, en Afrique du Sud. Par ailleurs, le 6 mai 2009, le Burkina Faso a lancé officiellement son projet de renforcement des capacités des sages-femmes. Ce projet en cours est une réponse aux nombreux défis dans le domaine de la santé maternelle.
L’état des lieux sur la pratique de sage-femme
Source : Rapport sur la pratique de sage-femme
Françoise DEMBELE
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