À l'occasion de la campagne de vaccination de masse contre la polio du 12 au 16 décembre dans 17 districts d'Antananarivo, Atsimo Andrefana, Anosy et Androy, l'Unicef et le ministère de la Santé feront un porte-à-porte ou la recherche active pour effectuer la vaccination de ces enfants. « L'un des enfants de Toliara ayant été atteint de la poliovirus était de passage à Antananarivo, c'est pourquoi, on doit protéger tous les autres enfants du risque de contamination, vu que les enfants de moins de cinq ans font partie des couches vulnérables », avance le médecin inspecteur d'Antananarivo, Emma Rakotomanana. Plus d'une centaine de personnes, composées d'agents communautaires, de médecins,...se donneront la main pour faire la vaccination de ces enfants dans toute la ville d'Antananarivo. Le chef de service de vaccination au sein du ministère de la Santé, le docteur Marius Rakotomanga, a reconnu le faible taux de vaccination, non seulement à Antananarivo mais dans tout Madagascar.

Aucun traitement

Pour combattre la polio, faire les quatre vaccins avant la première année de l'enfant est la solution. « Jusqu'à aujourd'hui, aucun médicament ne traite la polio. La vaccination par voie orale à la naissance, à la sixième semaine, à la dixième semaine, à la quatorzième semaine et l'hygiène corporelle, alimentaire, l'utilisation de l'eau potable...sont les conditions pour mettre les enfants à l'abri », poursuit-il. Ce qui arrive c'est que soit l'accès à la vaccination est difficile, soit il y a une négligence de la part des parents. Dans certaines brousses de Tolagnaro, les habitants sont obligés de faire une trentaine de kilomètres pour effectuer la vaccination de leurs enfants. C'est ce qui induit les parents à ne pas le faire. Pour certains parents, la tendance religieuse les oblige à ne pas le faire.

Michella Raharisoa

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