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L'express de Madagascar | Madagascar | 03/12/2011 | Lire l'article original
«Avec de l'argent en poche pour acheter du matériel d’échographie, certains médecins généralistes étendent clandestinement leurs activités sans avoir suivi de formation. Ce manque de spécialité en échographie des médecins généralistes risque pourtant de fausser l'interprétation d'images, le diagnostic et le traitement adéquat », alerte Ravelo Andriamparany Rasata, chef de service de biophysique et médecine nucléaire, hier, durant la réunion des spécialistes en imagerie médicale à l'Académie nationale malagasy de Tsimbazaza.
La formation ne constitue pas la seule lacune dans ce monde d'imagerie médicale dans la Grande île, les locaux font défaut aussi. « Des centres médicaux effectuent de la radiothérapie sans la validation de l'Institut national des sciences et techniques nucléaires, seule entité mandatée pour donner l'autorisation d'ouverture d'un centre de radiothérapie. Certaines chambres ne sont pas couvertes de plomb menaçant ainsi la santé des personnels », enchaîne Ravelo Andriamparany Rasata.
Mais les impacts de l'absence de formation adéquate ne se limitent pas au plan sanitaire. « Certains médecins demandent deux examens d'imagerie pourtant un seul pourrait suffire faute de connaissance. Ces examens augmentent ainsi non seulement le coût des soins mais aussi la surexposition à la radiation en cas de radiologie. D'autres médecins se contentent de limiter l'examen sur le scanner pourtant il nécessiterait une échographie », ajoute le professeur Ahmad Ahmad, président de la Société en imagerie médicale de Madagascar.
Evaluation
La sanction pour remettre de l'ordre face à ces problèmes s'avère encore légère. « Il faudrait tout d'abord recenser le nombre des médecins ayant suivi une formation en échographie ainsi que leur local pour évaluer l'ampleur de la situation. Une obligation de suivi de formation ou une fermeture pourrait être prise ensuite », confie Ravelo Andriamparany Rasata. Mais pour le président de la Société en imagerie médicale de Madagascar, la solution
se trouve au niveau de la formation. « C'est la formation qui fait défaut actuellement. Le travail devrait alors être axé sur ce problème. Nous déployons actuellement nos efforts dans ce domaine », conclut-il.
Vonjy Radasimalala
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