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Revue de presse de Santé tropicale

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Onze pays africains s’arment pour traquer la malnutrition

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 05/12/2011 | Lire l'article original

La ministre N’Dri - Yoman et le docteur Juma Kariburyo ont exhorté les participants à définir les axes prioritaires de la lutte. La ministre N’Dri - Yoman et le docteur Juma Kariburyo ont exhorté les participants à définir les axes prioritaires de la lutte.

En Côte d’Ivoire, la prévalence de l’insuffisance pondérale est estimée à 15,6% ; la malnutrition chronique est de 27,4% avec des disparités (nord : 43% et à l’ouest 37%) ; la malnutrition aiguë est de 5,4% ; le taux des enfants de petit poids à la naissance est 16% ; un enfant sur deux et une femme sur deux sont carencés en fer. Ces chiffres révélés par la ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, le Professeur Thérèse N’Dri-Yoman, dans son discours d’ouverture, sont la preuve que « la malnutrition constitue un véritable problème de santé publique ». Dans le monde, la situation n’est pas non plus rose.

Car selon le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) par intérim en Côte d’Ivoire, le docteur Juma Kariburyo, la malnutrition continue de tuer sans qu’il n’y ait un retentissement médiatique à travers le monde et plus particulièrement, dans les pays en développement. Il a étayé sa pensée par des statistiques: « En 2000, l’Oms avait estimé qu’une personne sur trois dans le monde souffrirait de malnutrition ; En 2009, la Fao chiffrait le nombre de personnes souffrant de la sous-nutrition sévère à plus d’un milliard dont 90% vivent dans les pays en développement ; 6 millions d’enfants meurent chaque année de causes liées à la malnutrition et 60% des personnes souffrant de sous-nutrition chronique sont des femmes ; 146 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent d’insuffisance pondérale… ». L’état nutritionnel étant donc préoccupant tant en Côte d’Ivoire que dans nombre de pays africains et dans le monde, l’Oms a initié un atelier sous-régional qui se tient depuis hier lundi à Grand-Bassam. Regroupant onze pays de la sous-région ouest-africaine francophone, cette session de trois jours (du 5 au 7 décembre) vise à définir un modèle de surveillance nutritionnelle pour l’Afrique de l’Ouest. Cela se fera sur la base de la présentation de la situation du système de surveillance dans chaque pays, d’en discuter les forces et les faiblesses et d’en identifier les éléments essentiels.

Il s’agit, pour l’Oms et ses partenaires de parvenir à constituer une base de données commune, dans le cadre d’une approche intégrée de la mise en œuvre des plans de lutte contre la malnutrition. « La surveillance nutritionnelle implique la collecte, l’intégration, l’analyse, l’interprétation et la diffusion de données sur les aliments et les apports en éléments nutritifs, la salubrité des aliments et l’exposition aux risques d’origine environnementale, l’état nutritionnel, les effets de la nutrition sur la santé, les connaissances, attitudes et habitudes relatives à une alimentation saine et d’autres habitudes de vie », a noté le docteur Juma. Vu le profil nutritionnel de la sous-région et les défis en matière de surveillance, la ministre N’Dri-Yoman a exhorté les participants au partage vrai d’expériences et à définir « un système de surveillance nutritionnel performant et standardisé pour l’Afrique de l’Ouest, en s’accordant sur une liste d’éléments essentiels de ce système et d’un nombre minimum d’indicateurs pour la sous-région».

Germaine Boni

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