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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 06/12/2011 | Lire l'article original
Selon Mme Maïga Konaté, son affirmation est prouvée scientifiquement. Et appliquer la planification familiale aidera à l’atteinte de l’Omd 5 en sa cible 5.A qui veut réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle. En effet, selon les études réalisées, en limitant le nombre des grossesses et des accouchements, la Pf élimine en effet les risques associés. Selon les mêmes scientifiques, « plus une femme est enceinte et plus sa parité (nombre de grossesses d’une femme) augmente, plus le risque global de décès maternel est élevé. (…) Si la parité est égale ou supérieure à sept, la mortalité s'accroît considérablement. » Prenant l’exemple de la Côte d’Ivoire, Dr. Maïga Konaté a encore une fois dénoncé le nombre élevé de femmes qui meurent en voulant mettre au monde un enfant. « En Côte d’Ivoire, 16 femmes meurent par jour et cela n’émeut personne », a-t-elle dénoncé.
Au cours de cette conférence de presse qui se présentait comme un bilan de la participation de l’Unfpa, Werner Haug a expliqué que la conférence a mis l’accent sur la nécessité de travailler pour répondre « aux besoins non satisfaits. » « Il est très important de desservir les populations qui n’ont pas accès à la Pf. Ce que nous constatons, c’est que les riches ont accès à la Pf, alors que, dans les zones rurales, l’accès est difficile », a-t-il analysé. « Si on veut que la Pf soit un succès, il faut la lier avec ce qui intéresse les gens. Nous savons que la demande de nos concitoyens est surtout curative », a, pour sa part, ajouté la représentante résidente de l’Unfpa à Abidjan. « Il y a certes des avancées, mais il y a un problème de vitesse de l’acceptation de la pf », a soutenu Faustin Yao faisant le point de la situation dans sa zone.
Pour lui, si la Pf marche bien dans un pays comme le Rwanda qui a été cité en exemple, c’est parce que la communauté a été impliquée de sorte qu’elle accepte la contraception et qu’elle rend responsable la famille de la mort d’une femme en couche. Pour lui, certes il y a la loi de 1920 qui empêchait la propagation de la Pf (elle a été depuis abrogée), mais c’est plus « les mentalités qui posent problème. » « Les décideurs ouest africains francophones ne se sont pas engagés très tôt comme les décideurs des pays anglophones », soutient-il. Par ailleurs, il a stigmatisé les ruptures de stocks, l’accueil des jeunes dans les centres de santé qui fait défaut. Toutes choses qui participent au ralentissement d’un véritable progrès de la Pf.
Coulibaly Zié Oumar Envoyé spécial
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