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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 13/12/2011 | Lire l'article original
Les Dépêches de Brazzaville : Vous faites partie des médecins spécialistes en gynécologie ayant contribué à l'organisation de ce séminaire. Peut-on connaitre le but de cette formation ?
Hervé Iloki : Cette formation vise un objectif principal, celui de renforcer les capacités des prestataires, de prêcher les médecins spécialistes déjà diplômés et les médecins en cours de spécialisation. Elle bénéficie de la présence des enseignants de haut niveau reconnus sur le plan international dans le domaine de la chirurgie et la prise en charge des cancers.
LDB : Quelle est votre appréciation après avoir suivi les deux exposés sur le cancer du sein et du col de l'utérus ?
H.I. : Il faut retenir que ces cancers sévissent beaucoup plus dans nos pays où les populations sont relativement pauvres et ne peuvent pas se prendre en charge elles-mêmes. Signalons que la prise en charge de ces maladies est très coûteuse. Si on est pauvre, on est condamné à en souffrir longtemps et à en mourir facilement par rapport aux malades dans les pays développés.
LDB : On note un déséquilibre en termes d'intervention. Quel est votre cri de cœur ?
H.I. : Il y a un adage qui dit qu'il est mieux de prévenir que de guérir. La prise en charge financière de ces pathologies étant difficile, nous devons développer dans nos pays des moyens de dépistage à moindre coût pour le cancer du sein et celui du col de l'utérus. Je signale en passant que le cancer du col est le premier cancer gynécologique chez la femme en Afrique, alors qu'il est passé en second plan en Europe parce que ce continent a développé des moyens de dépistage. En effet, dans les pays développés, les lésions précancéreuses sont souvent traitées pour éviter d'arriver au cancer invasif. À cet effet, je lance un appel aux femmes, afin qu'elles puissent se faire dépister, mais il appartient aussi aux pouvoirs publics d'organiser des campagnes massives de dépistage.
Propos recueillis par Yvette Reine Nzaba et Lydie Gisèle Oko
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