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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 14/12/2011 | Lire l'article original
Le Dr Donatien Moukassa est directeur des affaires médicales à l'hôpital de Loandjili à Pointe-Noire. Il enseigne, par ailleurs, à l'université Marien-Ngouabi.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Quelles sont les motivations d'un déplacement du Congo en France pour participer à ce colloque ?
Donatien Moukassa (D.M.) : Deux raisons essentielles ont motivé ma participation au colloque. Primo, je viens en tant qu'ancien membre de la diaspora après un retour réussi au Congo. Secundo, c'est l'occasion d'identifier et de proposer de revenir au pays aux confrères capables d'apporter leurs compétences, leurs expertises en biologie humaine, et toutes les spécialités indispensables à notre système de développement de la santé. Par ailleurs, il est utile et opportun de pouvoir faire profiter à la diaspora médicale de toutes les potentialités en cours de modernisation à Oyo, Dolisie, Kindamba et partout ailleurs dans tous les départements. L'accessibilité aux soins et la mobilisation des compétences sont nécessaires dans ces lieux.
L.D.B. : À l'issue de ce colloque, pensez-vous trouver un écho à cette mobilisation des compétences ?
D.M. : Très souvent, nos compatriotes de la diaspora ne prennent pas le temps d'observer. Ils se contentent de prendre des réalités théoriques pour des réalités pratiques. Ils retiennent des faits émotionnels comme des faits référentiels. Or les réalités sont différentes. Notre pays se développe. Ce colloque est une satisfaction inspirée par la mobilisation massive des professionnels. J'y ai découvert beaucoup de potentialités dans tous les domaines de la santé qui, avec le recul, peuvent répondre aux attentes de l'amélioration de notre système de santé. Toutefois, il est important de matérialiser cette dynamique par la création d'une structure capable de maintenir une cohésion entre professionnels.
L.D.B. : Comment concevez-vous cette structure ?
D.M. : C'est une plateforme d'échanges institutionnels permettant la régulation et la mobilité des acteurs de la santé. Elle aura des antennes locales centralisatrices de toutes les données. Un support d'interface reliera toutes les représentations. La plateforme aura trois missions : élaborer des bases de données de tous les professionnels ; réaliser des études de cas qui permettraient d'identifier les candidats au retour ; fédérer toutes les énergies individuelles/collectives pour les projets de recherche ou humanitaires ciblés pour le bien-être des populations congolaises.
L.D.B. : Quel est le profil du dirigeant d'une telle structure ?
D.M. : Toutes les personnes ayant une connaissance objective de la diaspora peuvent postuler. Le responsable de la structure devrait être quelqu'un qui exerce au Congo et a une expérience des réalités de la carte sanitaire du pays. De par la présence de l'ambassadeur du Congo en France, du directeur de la Santé et des autres représentants institutionnels, une telle recommandation pourrait être recevable. SDA a réussi son pari. C'est une initiative qui permettra à l'association d'entreprendre davantage pour le bien-être de nos populations.
Propos recueillis par Marie Alfred Ngoma
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