Au cours de cette rencontre, les spécialistes de la santé jetteront un regard rétrospectif sur les interventions prioritaires de l'année dernière afin de poser les bases solides des performances : la mise en œuvre des activités relatives à l'accélération de la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile, la mise en œuvre de la mesure de gratuité de la césarienne et autres interventions obstétriques majeures, ainsi que les plans de riposte contre les épidémies.

Les participants ont suivi plusieurs communications, dont celle du Dr. Alfred Ibouanga portant sur « L'évaluation des performances des directions centrales ». L'orateur a circonscrit son exposé sur les attributions du système de santé, l'organisation, les difficultés et commentaires, les priorités et réalisations de l'année dernière, ainsi que les défis à relever.

Il a, en outre, souligné l'insuffisance des équipes du système et de la procédure des contrôles de la conformité des projets d'implantation et d'ouverture des formations de santé sanitaire privées dans les départements du Congo. « Les défis à relever sont notamment la formation du personnel, au niveau de la ville et la campagne, le plaidoyer en l'application du statut particulier des personnels de santé et l'implantation des centres d'hémodialyse », a poursuivi le Dr Alfred Ibouanga.

Dans son mot d'ouverture, le ministre Georges Moyen a rappelé à ses collaborateurs les insuffisances observées dans le système de santé au Congo. D'après lui, cette session est une étape d'appréciation des orientations et instructions du niveau d'exécution du plan d'action de l'année 2011, afin de comprendre les faiblesses des performances du système.

Il a émis le souhait que ces différentes interrogations trouvent chacune une solution adéquate. Celles-ci sont notamment : la gestion des déchets biomédicaux ; la politique de promotion de la santé de la direction de l'hygiène et de la promotion de la santé ; la journée mondiale de la pharmacologie et les textes réglementaires pour la promotion et l'usage des médicaments génériques.

Lydie Gisèle Oko

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