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GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sidwaya | Burkina Faso | 10/01/2012 | Lire l'article original
Vos dents absentes pourraient être remplacées par des implants différents des prothèses amovibles, habituellement utilisées. La technique s’appelle l’implantologie. Pour acquérir cette nouvelle pratique, les chirurgiens-dentistes burkinabè se mettent au diapason de l’art dentaire. En effet, sur l’initiative du Centre municipal de santé bucco-dentaire (CMSBD) de Ouagadougou, des spécialistes de la dent, venus de toutes les régions du Burkina, se forment à l’implantologie. Il s’agit d’une nouvelle technique qui consiste en la pose d’un implant. Celui-ci est une racine artificielle, une sorte de vis en titane (métal blanc et dur) insérée dans l’os alvéolaire pour remplacer une dent absente. Contrairement à la prothèse que l’on enlève souvent et on remet, l’implant est fixé pour de bon et joue entièrement le rôle de la dent naturelle.
Cette formation a été rendue possible, grâce au partenariat entre le Centre municipal de santé bucco-dentaire et l’Université de Brest en France. Et c’est l’expert en implantologie, directeur du Diplôme d’implantologie dentaire (DID), Pr Guy Letoux, de l’université française qui en est le formateur. Pendant deux jours, les participants vont se familiariser avec des thèmes comme l’évolution du concept, le plan de traitement et la décision chirurgicale, les indications et les contre-indications à la thérapeutique implantaire.
La fin de la formation connaîtra la pose d’implants d’un patient à la clinique CMSBD. Pour le formateur, la théorie, alliée à la pratique, devrait permettre aux praticiens de mieux cerner les contours de cette technique, au profit des Burkinabè.
A l’ouverture de l’atelier par le président du comité de gestion du CMSBD, Boubacar Yugo, les différents intervenants ont montré l’importance de cette nouvelle pratique pour les praticiens burkinabè. Le président national de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes, Dr Ernest Toé, l’a qualifiée de révolutionnaire. Il s’est réjoui de l’occasion qui leur a été offerte par le CMSBD et l’Université de Brest.
« Le Burkina ne doit pas se mettre en marge de l’évolution. Cette formation est une opportunité donnée aux chirurgiens-dentistes de renforcer leur compétence, car l’implantologie est la meilleure alternative pour remplacer les dents absentes », a indiqué Ernest Toé.
A l’heure actuelle, plusieurs formations sanitaires sont intéressées par l’implantologie et à la fin de cette formation, espère le directeur du CMSBD, Dr Aimé Kaboré, la technique sera vulgarisée. Pour l’instant, l’on est au stade des préparatifs, de l’acquisition des connaissances, quand bien même que le Centre municipal de santé dispose déjà des compétences. En effet, le Dr Kaboré avait, après un stage à l’étranger, posé au sein de sa structure, son premier implant.
Le partenariat entre le CMSBD avec l’Université de Brest en France existe depuis deux ans. Plusieurs activités ont été menées au profit des deux parties. En 2011, cinq étudiants de l’Université de Brest ont effectué leur stage académique au Centre municipal de bucco-dentaire. L’Université Brest appuie également le centre en matériels et appareils médicaux. En plus de la formation, le CMSBD a reçus gracieusement, un don d’équipements d’une valeur de 7 millions de FCFA.
Boureima SANGA
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