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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 21/01/2012 | Lire l'article original
Le ministre a, à cette occasion, expliqué que la drépanocytose est une maladie grave mais pas très bien méconnue de la population. Il a annoncé l’organisation dans les prochains jours des journées de sensibilisation à cette maladie, tout en soutenant l’option de test prénuptial pour les futurs époux.
Il a, d’autre part, salué l’initiative d’organiser cette rencontre, prise par le Programme national de lutte contre la drépanocytose (PNLCD) en partenariat avec la Plate-forme d’appui, de formation et de veille sur la drépanocytose (PAFOVED).
Pour sa part, la directrice du PNLCD, le Dr Fotto, présente à la cérémonie, a déclaré que la drépanocytose reste une priorité pour le gouvernement, tout en sollicitant l’accompagnement de l’Etat afin de réussir la lutte contre cette maladie, communément appelée «anémie SS». L’objectif poursuivi par cette formation est de rendre effective l’intégration des activités liées à la drépanocytose dans le Paquet minimum d’activités (PMA) de ces deux zones de santé. Cela pour leur permettre de disposer de structures pouvant détecter les cas suspects, effectuer le suivi de routine des malades drépanocytaires et référer les malades à temps en cas de besoin, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité des services offerts aux malades drépanocytaires.
Projet mis en œuvre par PAFOVED
Cette formation, qui répond aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)/Afrique prises lors de sa 60ème session organisée à Malabo (Guinée Equatoriale) en septembre 2010, entre dans le cadre du projet «Amélioration de l’accès des drépanocytaires aux services de santé», mis en œuvre par la PAFOVED, en partenariat avec l’ONG française IECD (Institut européen de coopération et de développement) et bénéficiant de l’appui financier de l’Union européenne et de la Fondation Pierre Fabre.
Mis en œuvre à Kinshasa, au Bas-Congo et au Katanga, ce projet a déjà à son actif le dépistage précoce de plus de 50 000 nouveaux-nés, la vaccination spécifique de 1 200 enfants drépanocytaires, la sensibilisation des élèves et du grand public, la formation de quelque 200 professionnels de santé et l’appui aux activités génératrices de revenus d’une centaine de drépanocytaires encadrés par des associations. C’est ainsi que des machines à coudre et kits de démarrage des activités génératrices de revenus ont été remis à une centaine de drépanocytaires et leurs parents préalablement formés à la gestion des activités en question.
Une des premières maladies génétiques au monde, la drépanocytose a un grave retentissement physique, psychologique et social sur les malades et leurs familles. En République démocratique du Congo, la prévalence du gène responsable de cette maladie varie entre 20 et 30% et jusqu’à 2% des nouveaux-nés naissent avec la forme homozygote de la maladie, marquée par une mortalité de 50 à 75% avant l’âge de 5 ans.
Par Stephane Etinga
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