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Sidwaya | Burkina Faso | 18/01/2012 | Lire l'article original
Sidwaya (S.) : Quelle appréciation générale faites-vous de la 11e session du CSI de votre institution ?
Dr Ali Sié (A.S) : Les sessions du Conseil scientifique international (CSI) ont toujours constitué des moments privilégiés dans la vie de la jeune institution de recherche en santé de Nouna, que nous dirigeons. Les chercheurs ont l’opportunité d’interagir avec les membres du Conseil individuellement et sur les projets de recherche, pour leur permettre d’avoir des feed-back sur certaines préoccupations. Cette période est également un point culminant, une boussole qui nous permet d’améliorer ce que nous faisons, avec l’ensemble de nos collaborateurs. Ainsi notre souhait à l’ouverture était que la présente session ne déroge pas à la règle, afin que chaque chercheur du (CRSN) puisse repartir avec de nouveaux conseils. Au sortir de cette 11ème session du CSI, notre appréciation est globalement positive. Il s’agissait pour nous de soumettre à l’examen et à l’appréciation des membres du CSI, l’ensemble des activités de recherche qui ont pu marquer la vie du Centre en 2011. Le rapport des travaux dudit conseil composé de chercheurs de renommée internationale, avec à sa tête le Pr. Gilles Bibeau, a noté avec satisfaction le bilan d’activités soumis par le centre. Les efforts des chercheurs ont été appréciés à travers les activités et projets de recherche, ainsi que les autres activités telles que la coordination de la recherche et l’animation de la vie scientifique au niveau national et international. Ces résultats sont à notre honneur et celui de l’ensemble des chercheurs et collaborateurs du CRSN.
S. : Quelles sont les particularités de la présente session du CSI ?
A.S : La première particularité est la présence d’observateurs à la présente session du CSI, ce qui est une première dans la vie du Centre. Deux groupes de partenaires canadiens et allemands se sont retrouvés à Nouna, pour suivre les travaux de la session, au regard de la qualité des productions scientifiques du centre. Ils sont donc venus pour voir dans quelle mesure ils pourront faire équipe avec l’institution de recherche de Nouna, pour la réalisation de nouveaux projets de recherche qui pourront également contribuer à la résolution des problèmes de santé des populations. A cet effet, plusieurs domaines de convergence en vue d’établir des possibilités de complémentarité avec le centre ont été explorés par ces partenaires. La deuxième particularité est que ce conseil est allé au-delà de ce qui peut être fait par le centre en dehors de Nouna, pour l’exhorter à prendre plus de responsabilités et d’initiatives au niveau de la recherche dans le pays au plan national, notamment en poussant le centre vers une collaboration plus poussée avec l’Université de Ouagadougou. Cela pourrait amener le centre à être un pôle de formation des étudiants et cadres pour le Burkina Faso. Nous estimons que c’est également une marque de confiance, au vu des résultats de recherche du centre en 2011. C’est donc là une manière pour le CSI d’inviter le centre à d’autres challenges, au-delà des frontières du pays. Cela a été bien accueilli par tous les chercheurs du CRSN.
S. : Quel est l’agenda du centre en 2012 ?
A.S : Nos activités de recherche vont se poursuivre. Nous avons en ce moment 13 projets en cours d’exécution. Nous allons étoffer ces projets avec 6 nouveaux, dont certains sont déjà acquis. C’est pour dire que les activités vont s’intensifier en 2012. Vu que l’état d’attractivité actuel du CRSN ne fait que grandir au niveau international, nous osons espérer que les 6 nouveaux projets annoncés seront bientôt dépassés. Nous allons également, au cours de l’année, renforcer l’aspect formation. Ces formations s’adresseront non seulement aux chercheurs expérimentés, mais également aux jeunes chercheurs et aux auxiliaires de recherche qui accompagnent la réalisation des activités de recherche au centre. L’aspect financier est toujours à l’ordre du jour à tous les niveaux, que ce soit national ou international et ce, en raison de la crise financière internationale qui secoue le monde. Mais en ce qui concerne le CRSN, des opportunités existent et que nous ne manquerons pas de saisir au regard de la capacité de réaction du Centre pour se mettre à l’abri de cette velléité. En ce qui nous concerne, il faut retenir que des efforts seront faits pour assainir l’environnement de recherche dans le Centre. En retour, nous allons exiger une grande performance des chercheurs et des autres membres du personnel.
Daouda KONATE
(AIB-Kossi)
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