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Sidwaya | Burkina Faso | 18/01/2012 | Lire l'article original
Cette session de formation entre dans le cadre de la mise en œuvre de la troisième phase du projet sur les mutilations génitales féminines réalisé par l’association Groupe d’appui en santé, communication, développement (GASCODE) dans la région du Plateau central. Ce projet a débuté en 2009 avec 22 villages et en 2010 avec 25 villages et 10 associations. Pour cette troisième phase, le projet va couvrir en 2012, 35 villages et 20 associations dans la région. Pour la mise en œuvre de cette troisième phase, GASCODE s’est engagé à réaliser plusieurs actions d’information, de plaidoyer et de formation des animateurs et des relais communautaires. C’est dans ce cadre que s’est tenue la présente session de formation au profit des 32 nouveaux relais communautaires des provinces du Ganzourgou et du Kourwéogo. Cette session de formation avait pour objectifs d’améliorer les connaissances des participants sur les mutilations génitales féminines, de les former aux techniques d’animation afin de les rendre aptes à mener les campagnes de sensibilisation dans leurs localités respectives.
Durant les cinq (05) jours de formation, les participants ont renforcé et amélioré leurs connaissances sur les mutilations génitales féminines. La situation de la pratique au plan national, régional (Plateau central) et dans chaque province de la région a été présentée aux participants. Les conséquences, les fondements de l’excision, la loi sur les mutilations génitales féminines et les droits humains ont été développés. Les participants ont été ensuite formés aux techniques d’animation de counseling, de causerie éducative, de film éducatif et de théâtre-forum et à l’utilisation de supports éducatifs. Après être informés sur leur rôle, les relais communautaires ont élaboré leurs programmes d’activités. A travers cette troisième phase, GASCODE s’est engagé à renforcer les acquis sur le terrain et étendre son action vers de nouveaux villages afin d’éviter l’influence négative de voisinage avec les populations n’ayant pas encore abandonné cette pratique. Ce projet a été rendu possible grâce à l’appui technique et financier de l’UNICEF.
Abdias Cyprien SAWADOGO
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