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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 30/01/2012 | Lire l'article original
La séance technique de démonstration s'est déroulée en présence du directeur générale du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, Ignace Ngakala, du chef de service de gynécologie obstétrique, Léon Hervé Iloki, et du personnel de santé relevant du service de cardiologie.
Le stimulateur cardiaque, appelé également pacemaker ou pile, est un dispositif implanté dans l'organisme pour délivrer des impulsions électriques au cœur et permettre d'accélérer ce dernier lorsqu'il est trop lent. La durée de vie d'un pacemaker est de 6 à 10 ans. La technique consiste à stimuler le rythme du cœur qui n'arrive plus à se contracter.
« Nous avons reçu des malades qui présentent ces problèmes d'électricité au cœur dans le sens du ralentissement. Leur câble naturel ne marchant plus, il faut donc leur apporter un câble artificiel pour relancer le rythme, sinon le cœur s'arrête et le patient meurt le plus souvent. Pour cette première expérience, nous avons demandé à une équipe française de venir nous soutenir pour nous lancer dans cette activité », a expliqué le docteur Méo Stéphane Ikama.
Dans un langage purement technique, le professeur Xavier Jouven a expliqué : « Un stimulateur peut être simple ou mono chambre, double chambre, voire triple chambre (dans le cadre de la resynchronisation cardiaque, modalité de traitement de l'insuffisance cardiaque). Le nombre de chambres indique le nombre de sondes qui relient le stimulateur aux oreillettes et ventricules. Il peut augmenter ou non sa fréquence de stimulation lors d'un effort (asservissement). Il peut comporter une fonction de défibrillation ventriculaire par l'intermédiaire d'un choc électrique délivré par la sonde ventriculaire : il s'agit alors d'un défibrillateur automatique implantable (DAI). »
Pour élargir les activités du cœur, la direction du CHU a annoncé la création de son premier service de chirurgie cardiovasculaire. C'est pourquoi plusieurs médecins sont actuellement en formation de chirurgie cardiovasculaire au Maroc. « De plus en plus nous formons des médecins sur les micros spécialités. Nous avons envoyé le docteur Ikama en France pendant un an pour apprendre à poser les piles cardiaques. Tout le matériel sera disponible d'ici le mois d'avril ou mai. En attendant l'arrivée du matériel, nous avons pris contact avec le professeur Xavier Jouven pour procéder à la pose des piles cardiaques qui coûtent très cher », a indiqué le directeur général du CHU de Brazzaville.
Yvette Reine Nzaba
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