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Santé publique : la mortalité maternelle et néonatale doit rester la préoccupation essentielle des formations sanitaires au Congo

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 28/01/2012 | Lire l'article original

Le constat a été dressé au terme de la deuxième conférence des directeurs des hôpitaux tenue du 23 au 26 janvier au Palais des congrès de Brazzaville. En dépit des efforts réalisés par la quasi-totalité des hôpitaux dans l'amélioration des services et la politique de gratuité, le taux des décès maternels et néonataux reste élevé dans de nombreux établissements hospitaliers, cela à trois ans de l'évaluation des Objectifs du millénaire pour le développement. D'où la nécessité de la systématisation des audits pour chaque décès maternel, du renforcement des Sonu (soins obstétricaux et néonataux d'urgence) et des soins essentiels au nouveau-né.

« Tout cela est lié à plusieurs facteurs, dont le manque de planification familiale et une prise en charge insuffisante des grossesses », a reconnu le directeur général de la Santé, le Pr Alexis Élira Dokekias, faisant allusion aux 98 corps de nouveau-nés déposés à l'hôpital Adolphe-Cissé de Pointe-Noire.

Outre le taux élevé de mortalité, les hôpitaux congolais sont confrontés à de nombreux autres problèmes, entre autres le manque d'animateurs expérimentés dans les centres sanitaires ruraux et l'affectation sans planification d'agents dans les écoles paramédicales et de formation, qui entrave leur fonctionnement normal.

Le déficit quantitatif et qualitatif du personnel se pose avec acuité dans les hôpitaux ruraux, tandis que dans les centres urbains, ce manquement est plus qualitatif. Pour pallier ces insuffisances, qui s'aggraveront dans les cinq ans en raison du départ à la retraite d'un grand nombre d'agents, il est urgent de mettre en place un référentiel d'utilisation du personnel dans les établissements hospitaliers. Quant au faible taux d'occupation des lits constaté dans de nombreux hôpitaux ruraux au profit de cabinets médicaux privés, il relève de la mauvaise qualité de l'accueil et des soins et services vécue dans les établissements publics.

S'agissant du Centre national de transfusion sanguine, il a été souligné le faible financement de cette structure d'appui, causant des ruptures saisonnières en produits sanguins en raison de la diminution substantielle des donneurs bénévoles. Évaluant l'action menée depuis la première conférence tenue en 2010 jusqu'à aujourd'hui, le directeur général a révélé que celle-ci n'avait pas atteint la moitié de ses objectifs.

« Nous n'avons pas atteint les 50% pour la simple raison que c'est un chemin de croix pour nos malades d'être correctement reçus et de trouver les médicaments nécessaires. Il est tout aussi difficile de garantir au patient qui arrive en urgence des soins gratuits que de trouver du sang pour les perfusions », a souligné Alexis Élira Dokekias.

Dans le but de pallier les insuffisances constatées, il a été décidé une évaluation mensuelle de l'action des structures sanitaires dans la mise en œuvre des mesures annoncées par le chef de l'État.

Parfait-Wilfried Douniama

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